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David Lynch, Lion d'or et Palme d'or, n'a pas tourné de long métrage depuis 2006. Une longue absence. Heureusement il nous a offert une suite à Twin peaks pour la télé. Et on peut voir ses photos fétéchistes dans l'exposition de Louboutin au Palais de la Porte dorée. Il vient aussi de terminer un court métrage. Elephant Man ressort cette semaine en salles. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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EN ABRIL DECOUVRE DES FILMS
Quand la petite Victoria vient au monde à Malaga, sa mère est infirmière et son père est... absent, parti, mort. Personne ne sait vraiment. Et dans la famille, ça devient bien presque un rituel: c'est la cinquième génération de femmes qui vivent sans hommes.
A partir de 7 ans, Victoria a suivi des cours de ballet classique. Adolescente, en se rendant à Madrid, elle apprend que son père est vivant, travaillant comme ingénieur aux Ponts et Chaussées. Puis, à 14 ans, elle devient une grande vedette popualire du petit écran grâce à l'émission "Un, Dos, Tres, responda otra vez".
Devenant, de fait, très connue, elle dut abandonner ses études de ballet, faute de temps. 1976 marque le démarrage de sa carrière cinématographique en obtenant le rôle principal du film Cambio de sexo de Vicente Aranda.
Après un début de carrière très remarqué en Espagne, Victoria Abril éclate sur les écrans français en 1983 dans le film de Jean-Jacques Beineix, La Lune dans le caniveau.
Elle poursuit avec succès une carrière internationale tant au cinéma où elle alterne avec un égal bonheur comédies et films d'auteur qu'au théâtre ("Nuit d'ivresse", "Obras de Mihur") et à la télévision (La Mujer lunatica, Los Jintetes de alba).
Elle joue en France, en Espagne et ailleurs en Europe. Tout cela elle le doit évidemment à Pedro Almodovar qui lui donna trois personnages névrosés à souhaits, femme tueuse, entre masochisme et séduction fatale. Si Almodovar lui a donné ses rôles les plus marquants, elle adore changer de peau, de genre, de costumes (extravagants) et de registre. Ange ou démon, touriste ou bourgeoise, elle met facilement la main entre les cuisses de Bardem ou plaque lâchement Jugnot. Cette franchise, ce pétillement l'a rendue célèbre sur les plateaux de télé, où elle défend désormais des causes humanitaires, à défaut de retrouver le succès en salles.
Victoria n'a aucune pudeur quant à montrer son corps dénudé. Si le réalisateur et le scénario lui vont, elle n'hésite pas à jeter ses habits. On l'a donc vu faire pipi dans le soleil levant, embrasser Josiane Balasko à bouche palpitante, subir une sodomie enceinte jusqu'aux yeux... Elle se fout des convenances.
Depuis 1982, Victoria vit en France, à Paris, avec ses deux fils, Martin et Felix. Elle a souvent changé de mari, d'amants, sans jamais trouver "l'âme soeur". Pourtant, en amour, le seul sentiment qui ne change jamais, c'est bien celui qu'elle a pour ses enfants. Car selon elle, on atteint toujours assez vite la dose de sésirs potentiels avec un homme. "L'amour, moi, je préfère le faire qu'en parler!"...
Elle croque la vie à pleine dent et met sa carrière en bémol. Sa personnalité ne saura jamais se satsifaire d'un seul rôle, jamais à sa hauteur. C'est évident.
chris, vincy
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