Coeurs transis ou coeurs brisés, en un clic fixez sa cote.
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DU BLEU DANS LES YEUX...
Né à Paris, dans le 4ème arrondissement, de père Algérien et de mère Française, Saïd Naceri a toujours voulu faire du cinéma. Pas forcément facile quand malgré de beaux yeux bleus-gris, on a le teint mat et un nom d'origine magrhébine. Alors, il change de prénom, comme pour mieux faire passer la pilule, et parce qu'il est " moit' moit'", bien que Français. Et même s'il y a quelques années, les jeunes maghrébins n'avaient pas forcément la cote dans le cinéma français, Samy s'accroche à son envie de jouer. Avec Raï, de Thomas Gilou, il se fait remarquer et remporte plusieurs prix d'interprétation, une reconnaissance avec l'étiquette "mec de banlieue".
Résultat, et ce malgré la performance, Samy Nacéri reste un an et demi sans tourner. Et puis un producteur-réalisateur français décide de lui faire confiance : Luc Besson lui offre en effet son premier premier rôle, celui de Daniel, le chauffeur de taxi fou, dans le premier opus de Taxi, de Gérard Pirès. La popularité de Samy Nacéri décolle alors aussi vite que le chiffre des entrées du film qui fait un carton. Samy Nacéri trouve en Daniel le personnage qui va lui donner sa place au sein du cinéma français. Malgré cette surmédiatisation, renforcée par la sortie deux ans plus tard, quasiment jour pour jour, de Taxi II, Samy garde la tête sur les épaules et gère son image d'acteur " in ": séance photo en costume cravate dans Optimum, plusieurs couvertures de magazines de cinéma, articles élogieux, jusqu'à VSD qui titre " enfin une star sympa !". Samy Nacéri est donc un jeune acteur comblé jusque dans sa vie personnelle. Monsieur est (hélas !) marié à l'actrice Marie Guillard et papa d'un petit garçon (Julian)!
Il tourne, beaucoup, des petits et des grands rôles, des films d'action et des téléfilms à audimat. Il fait la une des magazines people pour ses problèmes de violence verbale, de drogue ou d'autres faits divers dont il se défend. Il essaie de ne pas pêter les plombs, de garder "la mentale" et de ne pas renier ses origines, la banlieue. Et puis il semble s'assagir. Donnant au cinéma français l'allure d'un voyou malgré lui, d'un comédien essayant de rester dans les rails.
Entre des films "roots" (Là bas... mon pays, Féroce, La Mentale) qui exploite son nom, ses racines, et des films de genre (comédie ou polars, bab el web ou Nid de guêpes), il parvient à se glisser parfois dans des téléfilms populaires et des films d'auteur : méchant soldat dans Le Petit Poucet ou Karim dans La Repentie, avec Adjani.
(NDLR : nous rappelons que la vitesse en ville est bien limitée à 50 km/h)
muriel, vincy
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