Elle ne vit pas à demi. La Varda a sillonné la planète pour présenter son " docurama ", demandé par tous les festivals. Varda glane le succès . Mais ne le gâche pas. Ses 40 ans de cinéma, l'une des rares survivantes de la Nouvelle Vague, ne se voient pas. Elle garde sa motivation intacte. Les débats que son film suscite ne peuvent que confirmer son envie de discourir sur le gaspillage, la surconsommation, et finalement sur elle-même. Parenthèse désenchantée, mais nécessaire.