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Sam Mendes (Royaume-uni)
La beauté du diable
Il avait bluffé le public avec une première tentative réussie, American Beauty. Ses Sentiers de la perdition confirme à la fois son talent de directeur d'acteurs, son sens exacerbé de l'esthétisme, et une maîtrise technique qui cite en permanence les plus grands réalisateurs. Mendes, à l'instar de Chéreau, semble doué pour les fresques intimes ou amples, où l'homme se bat contre un destin inéluctable. Chorégraphe de certaines séquences remarquables, il a l'art de raconter de belles histoires. Tristes.
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