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Roman Polanski (France/Pologne)
Le survivant
Le Pianiste lui doit beaucoup. Cette Palme d'or, couronnant davantage une carrière qu'un chef d'œuvre, récompense l'errance d'un artiste déraciné. C'est dans les derniers moments que l'académisme (classicisme ?) du film s'atténue au profit d'un vécu plus personnel, autour d'un personnage au bord de la folie, comme il les aime tant. Quand le virtuose n'est plus qu'un fantôme dans un décor apocalyptique. Là Polanski renoue avec ses plus belles séquences. Son testament ?
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