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TAVERNIER, C'EST DE LA BALLE ! Mercredi 3 février 1999 Il est 19h15, et la salle 300 est bien remplie. Les lumières s'éteignent, et le film de Bertrand et Nils Tavernier, "De l'autre Côté du périph", commence... A la fin du film, une salve d'applaudissements accueille le cinéaste et son fils accompagnés par l'animateur de cette soirée, Michel Rheillac, directeur général du Forum des Images. Le réalisateur rappelle les faits au public qui l'ont conduit en 1996 à faire ce reportage dans la cité des Grands-Pêchers, dans le nord de la ville de Montreuil. En effet, en 1997, le ministre de l'époque, Eric Raoult, avait défié en envoyant une lettre à Bertrand Tavernier et 65 autres cinéastes qui relatait des propos négatifs sur une cités de la banlieue parisienne. Le cinéaste ajoute : "Même Jospin l'a vu!", ce qui signifie a été regardé par les gouvernants d'aujoud'hui. Après ce film, les jeunes de la cité des Grands-Pêchers ont obtenu un terrain de basket et la rénovation d'un terrain de football, maintes fois souhaité dans le film. De plus, EDF a consentit à une réduction pour la population du "tout électrique". Le cinéaste a gardé des bons contacts avec les gens qui se sont exprimés dans son documentaire,. Il a été même nommé président d'honneur d'une association malienne à Montreuil, et beaucoup ont tourné comme figurants dans son dernier film Ca commence aujourd'hui. Il avoue qu'au départ, aucune chaîne de télévision n'est venue le soutenir financièrement pour réaliser ce film,. Il dit : "C'est un luxe, que j'ai fait". A la fin du tournage, c'est France 2 qui a acquit les droits de diffusion. Bertrand Tavernier explique que tous les jeunes montreuillois ont eu un droit de regard sur le montage final. Le tournage a commencé en mars et s'est terminé en juin 1997. Les solutions proposées par le cinéaste sont: la diminution des charges des locataires de la cité et que les policiers soient formés au métier d'éducateur avant d'être affecté dans une ville de banlieue parisienne. A suivre donc... LIENS
BA |
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