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Chroniques
En attendant le Messie
Les premiers jours d'un festival sont toujours calmes, attendant le déluge
de pellicules et la tempête de bravos.
La Cita, métissant littérature, cinéma, musique, sculpture et débats,
n'échappe pas à ces quelques moments de mise en place.
C'est avec un film-lien entre la France et l'Amérique latine que La Cita a
été proclamée ouverte. Amélia raconte une Sarah Bernhardt (Béatrice Agenin,
déjà vue dans Itinéraire d'un enfant gâté) voyageant au Brésil en 1905. La
découverte de l'étranger, de l'autre, d'un pays qualifié alors de
"sauvage".
Mais qui furent les vrais sauvages? Ne peut-on pas qualifier les
hispaniques envahissant le Pérou et le Mexique de "barbares", anéantissant
des millénaires de civilisations, comme le retrace fidèlement l'expo Pérou
millénaire?!
Le programme foisonne en ce mardi : tango, patrimoine cinématographique,
cabaret argentin, quelques 16 longs et moyens métrages.
Le jury se dévoile, de la très discrète Dominique Sanda (Les Rivières
pourpres) à l'exhubérante Antonia San Juan (Tout sur ma mère).
Les médias s'incrustent : Le Figaro, Télérama, I Télévision...
Ce soir seront diffusés Manos Libres et Esperando al mesias. En français,
Mains libres et En attendant le Messie.
C'est exactement l'attitude à avoir pour découvrir ces films inconnus. On
espère trouver la pépite qui restera graver dans nos mémoires. VCT
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