PRESENTATION
ACTU
GALERIE DE PHOTOS
LE JURY
RENSEIGNEMENTS
AVANT-PREMIERES
LA COMPETITION
COURTS METRAGES
LES "TRIBUTES"
LE PANORAMA
PRIX MICHEL D'ORNANO
Deauville 97
Deauville 96
|
24e FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE
Interview de Daniel Benzakeim
Daniel Benzakeim, responsable de la programmation du festival de Deauville, évoque les grandes lignes de l'édition 98.
Question: la mostra de Venise programme de plus en plus de films américains. Deauville souffre-t-il de cette concurrence ?
Réponse : "Nous ne jouons pas dans la même cour et nous n'avons pas les mêmes objectifs. Cannes, Berlin et Venise sont des festivals de catégorie A. Nous ne pouvons pas avoir les mêmes prétentions, c'est la raison pour laquelle, il y a quatre ans, nous avons décidé de créer un palmarès afin de distinguer une production indépendante. Deauville veut témoigner de l'état des lieux du cinéma américain, nous ne montrons donc pas uniquement que les grosses machines hollywoodiennes".
Question: Que répliquez-vous à ceux qui accusent Deauville d'être un cheval de Troie pour la production américaine en Europe ?
Réponse: "Nous n'avons, il est vrai, jamais été dans les petits papiers du Ministère de la Culture. Nous considérons toutefois que Deauville est un peu le pendant du festival américain de Sundance. Nous sommes heureux de pouvoir donner un coup de pouce ou une seconde chance à des films américains qui méritent d'être découverts en Europe, comme cela a été le cas dans le passé avec Tom Dicillo ("Ca tourne à Manhattan") ou les frères Wachowski ("Bound"). Notre jury est d'ailleurs largement européen, ce qui donne une couleur spécifique à ses choix".
Question: Quelle est votre marge de liberté dans la programmation ?
Réponse: "Nous n'avons pas forcément à 100% la liberté de choisir les films qui sont présentés par les grands studios américains. Notre liberté s'exerce sur les marges, nous faisons un travail de recherche et de prospection sur les indépendants. Nous ne voulons pas devenir Cannes ou Deauville, nous n'en avaons de toutes façons pas les moyens (notre budget est de 7 MF). Nous essayons d'ouvrir des pistes : à cet effet, nous avons instauré une compétition cette année ouverte aux courts métrages, et nous devrions créer une section documentaire l'an prochain".
Actu suivante
|