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PRIX MICHEL D'ORNANO
Michael Douglas
Deauville 97
Deauville 96
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24e FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE
CONFERENCE DE PRESSE: MICHAEL DOUGLAS
QUESTION : M.Douglas vous êtes le représentant de la paix, en tant que tel quelle est votre reaction par rapport à l'affaire CLINTON ? en francais si possible ?
M.DOUGLAS : C'est déjà difficile d'en parler en anglais alors en français... (rires) J'espère ne pas voir le début d'une tragédie, car ce serait une période difficile pour les Etats-Unis, et encore plus si le rapport est publié sur Internet. Et en tant que messager de la paix, je me sens responsable du gouvernement américain avec lequel je suis en conflit, notamment sur le sujet des ventes d'armes. J'oeuvre également sur le désarmement ; c'est un sujet qui me tient très à coeur.
QUESTION : Pourquoi avoir rejoué le rôle d'un méchant ?
M.DOUGLAS : Cela fait déjà 14 ans que je n'ai pas joué le rôle d'un méchant depuis WALL STREET, et le scénario m'a beaucoup intéressé bien qu'il fallait oublier tout ce qui avait été fait (une pièce de théâtre et un film de Hitchkock).
QUESTION : Ce film est une réadaptation ; alors quels ont été vos soucis face à ce lourd travail ?
Arnold Copelson : En regardant le film d'hitchkoch, je me suis dit qu'il y avait matière à faire pour enrichir ce film et le rendre plus attrayant, en le modernisant et en amenant des personnages plus fort.
Andrew Davis : Reprendre un film de hitchkoch est un lourd travail. Le travail des comédiens est beaucoup plus fort ; de plus nous avons pris des filles porto-ricaines, donc il y a eu un très gros travail entre les comédiens et les figurants.
M.Douglas : J'ai pratiquement vu tous les films d'hitchkoch mais celui-ci j'avoue que j'en n'ai pas de souvenir alors ce n'a pas été un problème pour moi de jouer dans ce film mais plutôt un honneur.
QUESTION : Comment décidez vous d'être acteur et producteur ? Vous avez fait tous les métiers du cinéma sauf la réalisation d'un film, alors... quand ?
M.Douglas : Quand j'ai un bon scénario entre les mains, je ne vais pas le laisser le soin à un autre de le produire (rires), et si le rôle me convient, je vais éventuellement jouer un rôle. En plus, du fait que je suis producteur, j'ai un autre regard sur les scénarios que l'on m'envoie, ce qui me permet de mieux comprendre le rôle du personnage. Je passerai à la réalisation uniquement quand Andrew passera à la production (rires)... Non, pour l'instant, je ne compte pas réaliser de film, car c'est un métier très solitaire. En plus, cela engendre beaucoup de responsabilités et beaucoup de travail, mais surtout parce que je suis un peu paresseux.
QUESTION : Comment faites-vous pour exprimer une telle violence et une telle rage dans ce film ? Etes-vous comme ça réellement ?
M. Douglas : Vous connaissez tous mon père, donc j'ai un lourd héritage. Quant à ma mère, c'était une personne très charmante. Le cinéma permet de tout exprimer, de franchir tous les interdits, en bref de faire tout ce que l'on ne peut pas faire dans sa vie.
Arnold Copelson : M.Douglas est la personne la plus gentille et la plus attentionnée des gens avec qui j'ai pu tourner (rires - M. Douglas embrasse Arnold Copelson - éclats de rires)
QUESTION : Vous connaissez votre partenaire depuis qu'elle est enfant. Cela ne vous a pas fait drôle qu'elle soit votre femme dans le film ?
M.Douglas : Ca n'a pas été un problème, car nous sommes tous les deux fille et fils de comédiens. Comme nous nous connaissons depuis longtemps, la confiance s'est installée très rapidement.
Andrew Davis : La différence d'âge entre les deux personnages du couple a été un atout plutôt qu'un handicap, et ça a beaucoup aidé pendant le film.
QUESTION : Quel a été votre meilleur souvenir de ce film ?
M.Douglas : Beaucoup d'éléments font que ce film est à lui seul un bon souvenir. En plus, nous avons tourné ce film à New-York, donc près de chez moi, ce qui me permettait de rentrer tous les soir chez moi.
QUESTION : Avant tout, vous êtes l'idole de ma mère. Y aura-t-il une suite à Basic Instinct ?
M. Douglas : Mais pourquoi suis-je toujours l'idole des mères et pas des filles ?... (rires) Quant à une suite pour Basic Instinct, c'est un très bon film ; en plus, il a fait de Sharon Stone ce qu'elle est à l'heure actuelle. Mais une suite n'aurait aucun intérêt.
Texte et photos: Yannick Auffret.
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