Filmo express 97 * Amistad 97 * Contact 93 * Lone star 96 * A Time to kill Portrait

Matthew McConaughey Jeune premier, il a fait irruption dans le paysage cinématographique durant l'été 96, avec un petit film indépendant louangé et un gros hit critiqué. Le beau blond du Texas va avoir du mal à se défaire de deux attributs: l'insipidité qu'on lui reproche dans ses films et le côté défenseur des grandes causes. Star émergeante, il a choisi jusque là des rôles à vocation socialo-humanitaire. Avocat des causes perdues, il plaide pour une Amérique tolérante et ouverte. Ne serait-ce que pour ça, son parcours semble plus intéressant qu'un autre...Il ne lui reste plus qu'à atteindre le niveau des grands qu'il a côtoyer: Sutherland, Skerritt, Foster, ou Hopkins...

Roger Baldwin Avocat spécialisé dans les titres de propriété, il devra défendre une affaire hautement politique, et donc se forger une opinion sur un thème qui lui est inconnu. Spielberg parle du rôle ainsi: "le cas est un grand défi pour Baldwin parce que les Africains étaient considérés comme des propriétés. Il a pourtant essayé désespérément de prouver que les Africains n'étaient pas des esclaves légalement puisqu'ils ne sont pas nés sur le domaine du maître, qu'ils viennent d'Afrique, et qu'ils ont été illégalement kidnappés. Ce ne fut pas une bataille sur les droits de l'homme, cela relevait du droit d'appartenance." L'acteur précise: "Au début Baldwin voit les Africains comme une propriété et n'est pas sensible à leur cause. Mais au fur et à mesure de l'histoire, il devient plus humain en comprenant l'importance de ce qui se passe. Il abandonne sa vision de propriété, pour voir une issue plus humaniste."

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