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Fiche Technique Production * DreamWorks + HBO + Steven Spielberg + Debbie Allen
Réalisation * Steven Spielberg
Casting
Synopsis |
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Critiques *** Spielberg tente de fusionner sa passion pour les histoires à dialogues et son génie dans les séquences visuelles. Voulant instruire autant que divertir, parfois en réussissant à unir ces deux extrêmes, Amistad manque cependant de la subtilité d'un Schindler, tout en étant bien plus abouti que La Couleur Pourpre. Comme si Spielberg ne parvenait plus à gérer son cinéma schizophrénique...
Le vrai coeur du film c'est Cinque, joué par Hounsou. Housoun livre une performance étonnante, naturelle qui va de la sagesse polie à la furie intense. Il est la présence spirituelle du film qui en avait bien besoin. Hounsou mérite une nomination à l'Oscar qui pourrait le transformer en vainqueur, comme souvent ces premiers rôles si forts (Marlee Matlin, Anna Paquin...).
Amistad expose les dons considérables de Spielberg, mais ce n'est pourtant pas le film qu'il aurait pu être. Amistad est évidemment rempli de vertus. Une histoire importante et difficile qui est largement bien racontée, spécialement en termes visuels. Peu de réalisateurs ont le sens de l'image comme Spielberg, sa compréhension du pouvoir narratif et cinématographique.
Les forces du pouvoir, du racisme, et de la justice se cognent momentanément dans Amistad de Steven Spielberg, une chronique artistiquement solide, mais pas toujours excitante dramatiquement parlant. (...) Embarquant un casting de haute volée, conduit par les Britanniques Hopkins et Hawthorne, les Américains Freeman et McConaughey et de manière plus impressionnante par l'Africain Djimon Hounsou, cette seconde production DreamWorks devrait mener à bon port ce message qui touche à l'essence même de la société américaine.
Amistad nous rappelle constamment - tant par ses envolées superbes que par ses scènes les plus terre à terre - qu'il y a au moins deux faces à l'auteur de La Liste de Schindler: le créateur inspiré de moments magiques, capable de nous emporter par sa maîtrise du cinéma (E.T.); et l'auteur de fables insipides, capable de nous endormir par la lourdeur de son message (Hook). Les deux coexistent et s'affrontent tout au long des 152 minutes de cette page de l'Histoire importante, qui est tantôt inspirée, puissante et spectaculaire, et tantôt lourde, maladroite et un peu terne. |
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