Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.
Production : Fandango, Portobello pictures, Phoenix Film Investment, RAI cinema Distribution : Bac films Réalisation : Antonio Luigi Grimaldi Scénario : Nanni Moretti, Laura Paolucci, Francesco Piccolo, d'après le roman de Sandro Veronesi Montage : Angelo Nicolini Photo : Alessandro Pesci Décors : Giada Calabria Musique : Paolo Buonvino Effets spéciaux : M.A.G. Special Effects Costumes : Alexandra Toesca Durée : 107 mn
Pietro joue avec son frère sur la plage. Deux femmes sont en train de se noyer. Les deux frangins viennent les secourir, sans un remerciement. Quelques intsants plus tard, Pietro découvre son épouse, morte, sur la pelouse de la maison de vacances.
Il doit désormais apprendre à vivre seul, avec sa fille. Les affaires lui passent au dessus de la tête, tandis que sa chaîne de TV est la proie d'une OPA. Il préfère rester à la porte de l'école, toute la journée, à attendre sa gamine.
Il se réfugie dans sa voiture, garée en face de l’école primaire.
Il fait de même le lendemain et les jours suivants.
Il attend que la douleur se manifeste et observe le monde.
Il découvre petit à petit les facettes cachées des gens qui l’entourent et l’abordent.
Ses chefs, ses collègues, ses parents, ses amis, tous cherchent à comprendre ce drôle de «chaos calme» qui l’habite.