Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.
Production : Studio 37, The Film, Razor Film, Corniche, Arte France Cinéma, Jahan-E-Honar Productions Distribution : Le Pacte Réalisation : Atiq Rahimi Scénario : Atiq Rahimi, Jean-Claude Carrière d'après le roman d'Atiq Rahimi Montage : Hervé De Luze Photo : Thierry Arbogast Décors : Erwin Prib Son : Dana Farnzanehpour, Noemi Hampel, Lars Ginzel Musique : Max Richter Durée : 102 mn
Golshifteh Farahani : La femme
Hamidreza Javdan : L'homme
Massi Mrowat : Le jeune soldat
Hassina Burgan : La tante
Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma ; sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte. La femme doit fuir avec ses deux enfants, abandonner son mari et se réfugier à l'autre bout de la ville, dans une maison close tenue par sa tante. De retour auprès de son époux, elle est forcée à l'amour par un jeune combattant. Contre toute attente, elle se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus intimes... Jusqu'à ses secrets inavouables. L'homme gisant devient alors, malgré lui, sa "syngué sabour", sa pierre de patience - cette pierre magique que l'on pose devant soi pour lui souffler tous ses secrets, ses malheurs, ses souffrances... Jusqu'à ce qu'elle éclate !