Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : arte France Cinéma, Pandora Filmproduktion, Cineteve
Distribution : Cineteve distribution
Réalisation : Jean-Pierre Sinapi
Scénario : Jean-Pierre Sinapi, Daniel Tonachella, d'après le livre de Paul Smaïl
Montage : Catherine Schwartz
Photo : Pierre Aïm
Son : François Groult
Musique : Louis Sclavis
Maquillage : Sophie Benaiche
Durée : 86 mn
 

Sami Bouajila : Paul Dmaïl
Jalil Lespert : Daniel Smaïl
Sylvie Testud : Myriam
Simon Bakinde : Diop
Roger Ibanez : Monsieur Louis
Marc Andréoni : Monsieur Benny
Mohamed Benguettaf : le père Smaïl
 

 
 
Vivre me tue


France / 2003

18.06.03
 

Le livre "Vivre me tue" est un premier roman autobiographique. L'idée de l'adapter est venue assez naturellement à l'auteur dès sa lecture. "Mon tout premier scénario racontait l'histoire de mes parents italiens débarquant, juste après la dernière guerre, dans un camp de prisonnier reconverti en cité de transit pour travailleurs immigrés. (...) Les héros de cette histoire étaient les deux fils de cette famille nombreuse : le cadet s'intégrait par les études, l'aîné ouvrier se révoltait et mourrait. Ma première réalisation, un film de télévision, avait pour protagonistes deux jeunes frères d'une cité de la banlieue parisienne. L'un s'évadait du quotidien par la lecture et le rêve, l'autre par la délinquance. L'immigration et les rapports fraternels qui fondent le roman "Vivre me tue" hantent mon travail".





Jean-Pierre Sinapi a beaucoup écrit pour le petit écran (notamment des scénarii pour Josée Dayan, Caroline Huppert et Jean Pierre Marchand). Il avait réalisé Nationale 7, en 2000, bien accueilli par la critique et primé dans quelques festivals comme Londres et San Sebastian (avant une sélection prestigieuse à Sundance). 40 000 entrées en France pour ce film sorti pendant les fêtes, avec un casting étonnant : Taghmaoui, Gourmet, Abelanski...
Vivre me tue regroupe un trio inattendu : Sami Bouajila, récemment vu chez Bernard Rapp et vedette cannoise du dernier Desplechin, est sans aucun doute l'un des meilleurs comédiens français actuellement. Jalil Lespert continue son parcours original après avoir joué chez Jacquo, Giusti, Benguigui et bien évidemment Cantet (César du meilleur espoir masculin). Quant à Sylvie Testud, elle monte en flèche avec des rôles plus variés qu'à ses débuts. Après nous avoir habituée aux personnages dramatiques (Les blessures assassines, César du meilleur espoir féminin), elle flirte avec la comédie (Stupeur et tremblement, Filles uniques).
Le film a remporté le Grand Prix du festival du cinéma romantique à Cabourg, ainsi qu'un prix de la meilleure révélation romantique pour Lespert.
 
vincy
 
 
 
 

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