Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Alain Rocca
Distribution : Mondo Films
Réalisation : Jerry Schatzberg
Scénario : Jerry Schatzberg, Robert Cea
Montage : Sabine Hoffmann
Photo : Bruno de Keyzer
Son : Robert Taz Larrea
Musique : John Hill
Directeur artistique : Michelle Lang
Durée : 100 mn
 

#96 : Daniel Moulin
Nick Sandow : Joey
Monica Trombetta : Tilly
Jay Rivera : William
Burt Young : Stoller
Norman Matlock : Perry
Tony Lo Bianco : Paul DeCruccio
 

Site officiel
 
 
The Day the Ponies come back


USA / 2001

21.03.01
 

Il a côtoyé les plus grands : Al Pacino , Faye Dunaway, Gene Hackman, Morgan Freeman, Christopher Reeve, Meryl Streep, Demi Moore… Né en 1927, Jerry Schatzberg débute dans la photographie ; son talent, particulièrement apprécié, lui permettra de collaborer avec de prestigieux titres de presse (Vogue, Cosmopolitan…). Les années 70 verront sa carrière de cinéaste débuter en trombes : après Portrait d'une enfant déchue (Puzzle of a downfall child avec Faye Dunaway) en 1970 et Panique à Needle Park (The panic in Needle Park) en 71, il atteint le sommet de sa gloire avec L'épouvantail (Scarecrow), film faramineux qui lui vaudra une Palme d'Or au Festival de Cannes en 1973. Le duo formé par Al Pacino et Gene Hackman restera quant à lui mémorable. The day the ponies come back lui fut inspiré par son ex-femme. Elle même française, une recherche acharnée lui avait permis de retrouver le père qu'elle n'avait jamais connu. Le cinéaste déclara de plus : "Je me suis également inspiré de l'histoire d'O.J. Simpson et de tout ce que j'ai appris sur la maltraitance des femmes : l'idée des affiches sur les services d'assistance aux femmes battues m'est venue en les voyants dans le métro".





La présence de Guillaume Canet dans le casting est le fruit d'un hasard assez sympathique. En vacances à New York, le comédien français profita du renvoi de l'acteur principal et de l'annulation simultanée d'un tournage à Paris auquel il devait prendre part. Son entente avec Schatzberg (qu'il considère comme un maître) fut immédiate et ce dernier l'engagea malgré le fait qu'il eut imaginé un personnage moins jeune. L'acteur made in France déclara à propos du Bronx où eut lieu le tournage : " c'était un peu chaud. On tournait dans des quartiers réputés dangereux, sans police, sans sécurité. Rien que les gens du Bronx même qu'on avait engagés pour assurer la sécurité. […] On a rencontré des gens fabuleux. Il n'y a pas que des voyous dans le Bronx ! Des tas de gens très accueillants nous ouvraient leur porte […]".
 
laurent
 
 
 
 

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