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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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The Day the Ponies come back
USA / 2001
21.03.01
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BRONX SOCIAL CLUB
"Tu veux bien être mon père ?"
Bourrer un film de bonnes intentions ne se révèle pas toujours suffisant… Mis en scène par un réalisateur dont le renom n'a d'égal que le talent, he day the ponies come back souffre d'un cruel manque de moyens un peu trop visible à l'écran. Même s'il nous gratifie de quelques plans de toute beauté et d'idées esthétiques fort louables (New York filmé en caméra DV par exemple), Jerry Schatzberg instaure dans ses images une platitude bien trop néfaste à la crédibilité de son récit.
Plutôt à l'aise dans le rôle du frenchy à la recherche de son père, Guillaume Canet de son coté, parvient parfois à nous émouvoir, mais ne peut éviter deux ou trois séquences qui frôlent de trop près le ridicule (la course filmée au ralenti, la bagarre, le cimetière). Ces scènes, hélas, un peu trop maladroites n'enlèvent heureusement pas tout du charme inhérent à l'histoire : on apprécie la douceur qui se dégage de cette tendre amitié entre le Français et le jeune homme du Bronx, on suit avec un regard délicieusement complice les retrouvailles (est-ce bien lui ?) entre un fils et son père (Burt Young est prodigieux) et enfin, on apprécie cette immersion en plein cœur de ce quartier chaud de New York… les habitants y sont plus vrais que nature, sur ce point au moins Schatzberg n'aura pas triché.
Tout n'est donc pas à jeter, mais on attendait vraiment mieux de la part du réalisateur de L'épouvantail. laurent
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