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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Paramount Pictures, Scott Rudin productions Distribution : UIP Réalisation : Peter Weir Scénario : Andrew Niccol Montage : William Anderson, Lee Smith Photo : Peter Biziou Décors : Dennis Gassner, Nancy Haigh Musique : Philip Glass Directeur artistique : Richard L. Johnson
Durée : 103 mn
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Jim Carrey : Truman Burbank
Ed Harris : Christof
Laura Linney : Meryl
Noah Emmerich : Marlon
Natascha McElhone : Lauren, Sylvia
Holland Taylor : la mère de Truman
Brian Delate : la père de Truman
Peter Krause : Lawrence
Paul Giamatti : un des assistants de Christof
Philip Baker Hall : un des directeurs de la station
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The Truman Show
USA / 1998
28.10.98
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Peter Weir a l'art de savoir divertir ou émouvoir à partir d'un scénario peu hollywoodien (comprendre glamour).
L'Année de tous les dangers, Witness, Le Cercle des poètes disparus... ce n'est pas la première fois qu'il révèle un acteur sous un autre angle, l'utilisant à contre emploi.
Pour Jim Carrey c'est le jack-pot. Un rôle où il est enfin encensé, un rôle tant comique que dramatique, tout en nuance.
Avec un sujet d'époque (la surmédiatisation), une star pour jeunes et une histoire plutôt grave, Weir signe un film qui sonne juste.
Au point que les critiques sont dythirambiques, en parlant comme l'un des films de la décennie. En sortant en juin, Paramount devrait recevoir son diplôme: un mega-hit... Tout le monde veut voir ce Truman Show.
QUESTIONS AU REALISATEUR PETER WEIR :
Q : Votre Modèle ?
P.W. : Stanley Kubrick, qui a toujours su donner un sens au divertissement.
Quelque part au cours de ma carrière, il est devenu mon inspiration. Il a démontré avec de magnifiques films qu'on pouvait aussi avoir quelque chose à dire.
Q : Le film plaît beaucoup aux jeunes... Pourtant c'est une critique de leur monde...
P.W. : Cette génération - les 18-25 ans - a tout de suite capté le personnage, la duperie. On leur a vendu des produits tout au long de leur vie, en utilisant leur langue.
Un grand nombre de sponsors "jeunes" leur ont imposé des goûts, et toujours en résumant ça en un seul mot: "cool".
Et je pense qu'ils ont trahi ces jeunes. Leurs pubs sont très intelligentes, et ils savent toucher les esprits comme piquer le fric dans la poche. Je pense qu'ils ont adoré voir un film leur montrant à quel point ils se font avoir. vincy
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