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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Roni Myers Distribution : Imax Corporation Réalisation : Toni Myers, Allan Kroeker Scénario : Toni Myers Montage : Tony Myers Photo : Andrew Kitzanuk
Format : Imax 3D Décors : Marlene Puritt
Musique : Micky Erbe, Maribeth Solomon Effets spéciaux : Ex Machina, Fujitsu, Image corp, Jet Propulsion Durée : 35 mn
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Geneviève Langlois : Genevieve Mori
Colin Fox : le grand-père
Denis Akyama : Yoshio Mori
Rachel Walker : Chieko Mori
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IMAX L5 : First City in Space (L5 : Cité de l'Espace - L5 : First City in Space)
USA / 1996
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Technologie
Il s'agit du premier film en IMAX 3D de Science-Fiction.
Par conséquent, il innove des autres films puisqu'il s'est filmé à partir d'images numériques, virtuelles, qui n'existent pas.
La Base Spatiale est tout à fait crédible grâce à la participation comme consultant de Gérard O'Neill et des travaux de la NASA.
L'image est de haute résolution et ne supporte pas les imperfections : par comparaison, un écran TV comporte 525 points dans sa largeur, un écran IMAX en compte près de 12 000.
Ce qui explique la "lenteur" des images. Le spectateur doit avoir le temps de tout voir.
A ses débuts, les effets sensationnels restent encore limités en 3D. C'est en partie dû à des caméras encore trop difficiles à manier.
Cependant quelques moments forts existent : le vol plané vertigineux sur Mars, l'explosion de la comète sur Jupiter, le coeur de la comète...
Ce film mélange donc les séquences réellement tournées avec les prises de vues utilisant les effets spéciaux.
Le système sonore employé est tout aussi unique : le PSE est un brevet Sonics permettant d'harmoniser une bande sonore classique avec des sons plus précis, diffusés dans le casque à lunettes.
Qui fait quoi ?
Il a fallu les talents d'une petite planète pour en arriver à réaliser cet incroyable spectacle.
Financé par la Ville de Tokyo, coproduit par Graeme Ferguson (fondateur d'IMAX), réalisée par une canadienne, c'est aussi l'oeuvre de :
- Ex Machina (animation et graphisme par ordinateur) à Paris
- La NASA à Houston
- Jet Propulsion laboratory (images spatiales générées par ordinateur) à Los Angeles
- Environnement virtuel (effets spéciaux) de CFC à Londres
- Fujitsu et Image Corporation (Tokyo) ont fourni la surface de Enceladus et les survols des plans de la cité (mouvement de caméra)
Le mot de la fin
Si la magie fut au Rendez-vous, aujourd'hui nous entrevoyons le cinéma de l'avenir: le 3D existe, et les défis qui l'accompagnent se présentent maintenant.
On attend Spielberg ? vincy
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