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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Dreamworks pictures, Gravier production, Perdido
Distribution : Bac Films
Réalisation : Woody Allen
Scénario : Woody Allen
Montage : Alisa Lepselter
Photo : Darius Khondji
Durée : 108 mn
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Woody Allen : David Dobel
Jason Biggs : Jerry Falk
Christina Ricci : Amanda
Danny deVito : Harvey
Stockard Channing : Paula
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Anything else (La vie et tout le reste)
USA / 2003
29.10.03
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34ème film de Woody Allen. En 37 ans. L'oeuvre est impressionnante. Anything else a échoué au Box Office américain. Pour ne pas changer.
Woody Allen était une star aux USA en 1975, 1976, 1977, 1978 et 1979 (à son summum dans la hiérarchie hollywoodienne). Cela correspond à sa "grande" période avec Manhattan (79) et Annie Hall (77), deux de ses trois plus grands succès. cela n'empêche pas Allen d'attirer des castings neufs et sexys.
Sa cote d'amour est liée à la qualité de ses personnages et de ses dialogues. Sa présence exceptionnelle dans des mondanités récentes - hommage à Cannes en 2002, blagues aux Oscars, tournée de jazzman, surenchère sur ses mémoires - flaire le requiem anticipé.
Pas étonnant, dès lors, qu'il se soit cherché un double. Jason Biggs. 25 ans. Du New Jersey d'en face. Le héros masturbateur d'American Pie aura même les honneurs de jouer dans le Woody 2004. Il avait joué aussi dans Prozac Nation, avec en vedette une certaine Christina Ricci. Comme ils se retrouvent! L'égérie de Gallo, Burton et Waters, bref des allumés du cinéma américain, ne pouvait que plaire à Allen. Autour du duo, on notera la présence de Danny De Vito (La guerre des Rose, Twins), Stockard Channing (The west wing) et la chanteuse de jazz Diana Krall, dans sa première apparition sur grand écran.
Pour éclairer tout ce beau linge, Woody Allen, qui est revenu à son format de cinéma de Manhattan a fait confiance à Darius Khondji, à qui l'on doit l'image de Delicatessen, La cité des enfants perdus, Alien Resurrection, Evita, Seven, Panic Room, The Beach... Musicalement, allen a fait appel à pas mal de Billie Holiday, Diana Krall, un peu de Gershwin, du Moby (sic!) et du Lester Young.
vincy
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