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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Les Films A4, StudioCanal Distribution : Bac Films Réalisation : Robert Kéchichian
Scénario : Robert Kéchichian
Montage : Juliette Welfling, Marie-Pierre Frappier
Photo : Laurent Dailland Décors : Yvon Moreno, Irène Galitzine
Son : Pierre Excoffier, Jean-Pierre Halbwacks, Thierry Lebon Musique : Armand Amar Costumes : Véronique Périer, Marie-Noëlle Van Meerbeck Maquillage : Myriam Hottois, Géraldine Kéchichian
Durée : 90 mn
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Simon Abkarian : Aram
Lubna Azabal : Méliné
Mathieu Demy : Lévon
Alain Mottet : Miran
Gilles Arbona : Monsieur Paul
Serge Avédikian : Talaat
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Aram
France / 2002
27.11.02
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27 juillet 1973, c'est la date du premier attantat terroriste qui brisa le silence de la condition du peuple arménien à travers le monde. S'en suivra un bain de sang à travers différents pays, avant que les autorités internationales reconnaissent la véracité historique du génocide arménien. La France attendra le 18 janvier 2001 pour officialiser la chose.
Aram ne représente pas le premier tour de manivelle de Robert Kéchichian. Celui-ci a surtout assuré les responsabilités d'assistant réalisateur, dirigeant les seçondes équipes de productions telles que Astérix et Cléopâtre, Taxi 2 ou Didier. Aram reste cependant son premier long métrage attitré.
En plus de rendre hommage au film noir de montres homme l'après-guerre pour lequel il voue une véritable passion, Kéchichian a voulu honorer la mémoire de son père arménien, Aram, qui trouva refuge en France avec son frère, encore adolescent.
Le réalisateur porta, en collaboration étroite avec son chef opérateur Laurent Dailland, une grande attention sur la qualité de l'image. Laurent Dailland a signé la photo des films d'Alain Chabat, mais on reconnaîtra sa patte aussi sur Place Vendôme et Le Goût des autres.
Habitué des films de Klapisch (Chacun cherche son chat), Simon Abkarian conjugue son talent avec des réalisateurs de nationalités diverses. On l'a vu chez Sally Potter (The man who cried), Atom Egoyan (Ararat), mais aussi prochainement Jonathan Demme (The truth about Charlie). Il repartagera l'affiche en décembre du nouveau Michel Deville, Un monde presque paisible en compagnie de Lubna Azabal, qui s'était faite remarquée dans Loin d'André Téchiné. petsss
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