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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Gaumont
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Production : LGM Productions, Gaumont Distribution : Gaumont Columbia Tristar Films Réalisation : Olivier Marchal Scénario : Olivier Marchal, Franck Mancuso, Dominique Loiseau et Julien Rappeneau Montage : Achdé Photo : Denis Rouden Musique : Erwann Kermovant, Axelle Renoir Effets spéciaux : AutreChose Durée : 110 mn
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36, Quai des orfèvres
France / 2004
24.11.04
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Ancien membre de la Brigade criminelle de Versailles puis de la section antiterroriste (il y a pour collègue Simon Michaël, auteur de Ripoux contre Ripoux de Zidi), Olivier Marchal voit sa carrière policière bouleversée en 1988 après un minuscule rôle dans Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro avec Delon, puis celui d’un inspecteur dans Profil Bas de Claude Zidi en 1993. Tirant un trait sur la police, Marchal met son expérience au service de l’écriture de nombreux scénarii pour feuilletons télévisés ("Commissaire Moulin" et "Van Loc") et en jouant parfois l’acteur du côté de "Quai N°1" ou la très remarquable "Police District" sur M6 (passée à la trappe, faute d’audience). Passé à la réalisation en 1999 avec le court métrage Un bon flic, il se voit confier Gangsters en 2001 avec Richard Anconina et Anne Parillaud. Après l’échec commercial du film, Marchal entreprend durant deux ans l’écriture du scénario de 36 quai des orfèvres aux côtés de l’ancien flic Dominique Loiseau. C’est la Gaumont qui acquière le script et lui confie un budget confortable de 13 millions d’euros.
Dédié à la mémoire de Christian Caron, flic et proche du réalisateur, abattu lors d’une intervention du RAID le 31 août 1989, 36 quai des orfèvres s’inspire de deux faits réels qui ont secoué le monde de la police à la fin des années 80. Le premier concerne la tentative échouée d’arrêter les membres du célébrissime "Gang des Postiches" qui se solde à cause du zèle d’un chef de service, par la mort d’un policier, entraînant un important mouvement de fronde au sein de la PJ. Le second, plus médiatique encore, concerne l’affaire du "Gang des ripoux" mettant en cause des policiers du BRI (Brigade de Répression et d’Intervention) et du BRB (Brigade de Répression du Banditisme), accusés d’attaques à mains armées, braquages avec prise d’otages et associations de malfaiteurs. Le procès qui s’ouvre en 1990, débouche sur la seule condamnation de Dominique Loiseau à 12 ans de réclusion criminelle. L’ancien flic, qui clame aujourd’hui encore son innocence, est gracié en 1993 par François Mitterrand. jean-françois
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