Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Pathe  

Production : Arena films, France 3 cinéma, Everybody on deck
Distribution : Pathé
Réalisation : Bernard Rapp
Scénario : Bernard Rapp, Gerald Sibleyras, Jean Dell
Montage : Lise Beaulieu
Photo : Patrick de Ranter, Gerard de Battista
Décors : Yves Fournier
Son : Pierre Gamet, Thomas Desjonqueres, Dominique Hennequin
Musique : Sébastien Souchois
Costumes : Corinne Jorry
Durée : 88 mn
 

Sandrine Kiberlain : Claire
Yvan Attal : Bruno
Jean-Paul Rouve : Serge
Marina Foïs : Axelle
Lionel Abelanski : Patrick
Michel Vuillermoz : Gérard
Annick Blancheteau : Josette
Philppe Lefebvre : Fred
Olivier Mag : Christian
Josiane Leveque : Jacqueline
 

site officiel
 
 
Un petit jeu sans conséquence


France / 2004

15.12.04
 

Dans la série, on prend une pièce populaire et on l'adapte, après Les Palmes de Mr Shutz, Un air de famille, Le carton voici Un Petit jeu sans conséquence (de Gérald Sibleyras et Jean Dell), succès de la saison 2002-2003, récipiendaire de 5 Molières, dont meilleur spectacle privée et meilleur spectacle de création. Tout Paris, les snobs comme les autres, applaudissait la cruauté du jeu, et surtout la jolie mise en scène de Stéphane Hillel, aidée par une scénographie séduisante et des interprètes convaincants.




Avec un marketing qui rappelle celui des fantaisies de Jeanne Labrune ou des comédies "chic" et "bon genre" des fêtes (l'an dernier c'était Après Vous, affiche fond blanc, titre rouge vermillon), le film, aidé par la présence d'un casting trentenaire populaire (et donc une Sandrine Kiberlain abonnée aux succès de décembre), devrait limiter la casse, malgré l'accueil tiède de la critique. Il y en aura toujours pour aimer ce jeu de massacre et cette ironie pleine de mots. Kiberlain et Attal avaient déjà joué ensemble dans le sous estimé Les Patriotes, d'Eric Rochant. De même Abelanski faisait parti du casting de Ma femme est une actrice, premier film d'Attal. Enfin, Marina Foïs et Jean Paul Rouve, membres de la compagnie des Robin des Bois, se retrouvent ici pour la première fois depuis RRRrrrr!!!. Attal sort lui aussi d'un succès d'estime, avec sa seconde réalisation, sortie cet été, Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants...
Après deux films (Une affaire de goût, Pas si grave), le journaliste et réalisateur Bernard Rapp s'est emballé pour le sujet : "Le public s'amusait beaucoup de cette histoire de séparation, pourtant très cruelle. C'est cette cruauté, mélangée au rire qu'elle suscite qui m'a beaucoup intéressé." On regrettera peut-être l'absence de la troupe de théâtre. Généralement, cela donne de meilleurs résultats à l'écran.
 
vincy
 
 
 
 

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