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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Pretty Pictures
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Production : John Dullaghan, Diane Markrow Distribution : Pretty Pictures Réalisation : John Dullaghan Montage : Victor Livingston Photo : Matt Mindlin & Art Simon Son : Richard Burton Musique : James Wesley Stemple Durée : 90 mn
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Charles Bukowski : lui même
Linda Bukowski : elle même
Sean Penn : lui même
Barbet Shroeder : lui même
Bono : le fan
Tom Waits : lui même
Harry Dean Stanton : lui même
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Bukowski: Born into this
USA / 2004
26.01.05
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Né en 1920 sur le sol allemand, Charles Bukowski émigra avec ses parents aux Etats-Unis. Une enfance malheureuse sous l’autorité excessive d’un père violemment réactionnaire, une adolescence difficilement vécue liée à une acné carabinée qui lui ferme durablement les portes de la socialisation. Bukowski se réfugie dans la culture, en particulier la lecture qui le poussera à écrire ses premiers textes. La passion des mots ne le quittera pas durant les longues années de précarité qu’il connaîtra. Son vécu nourri de galère se transformeront en nouvelles, poèmes qui connaîtront un écho grandissant au fil du temps. Alcoolique, libidineux, l’écrivain sera emporté par une leucémie et laisse derrière lui une réputation emblématique qui aura inspiré de multiples cinéastes. Son double littéraire Henry Chinaski aura successivement emprunté les traits à l’écran de Ben Gazzara, Mickey Rourke, Patrick Bouchitey ou Jean-François Stévenin au choix… Avec l’adaptation en cours de Factotum, c’est l’acteur Matt Dillon (petit frère de désillusion de Rourke dans Rumble Fish) qui reprendra le flambeau. Pas forcément le physique du rôle, mais une adhésion d’une génération qui se veut en marge et se réclame de l’auteur.
Publicitaire, John Dullaghan découvre Bukowski alors qu’il déprime dans son agence. L’écrivain le marque, au point de décider de tout quitter pour lui dédier un documentaire susceptible d’entretenir son souvenir. L’opération prendra sept ans et sera financée par des producteurs férus de littérature subversive puisque ces derniers ont déjà œuvré sur les documentaires The Source (en 99), consacré à William S Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac, mais aussi Crumb (94), une ode au dessinateur de comic book Robert Crumb, autre figure de la désormais culte Beat Generation…
Présenté à Sundance en 2003, le film a effectué le grand circuit de l’ensemble des festivals majeurs de la planète. London Film Festival, Sydney, Deauville, Tribeca… Bukowski rules the world.
PETSSSsss-
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