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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : La petite Reine, Warner Bros
Réalisation : Alain Berbérian, Frédéric Forestier Scénario : Thomas Langmann, Matt Alexander
Montage : Vincent Arnardi
Photo : Jean-Pierre Sauvaire Musique : Robert Basarte, Jean-Louis Viale Effets spéciaux : L'Est + Les Versaillais
Durée : 107 mn
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Le boulet
France / 2002
10.04.02
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L’idée du Boulet est née dans la tête du producteur Thomas Langmann, alors que ce dernier regardait le Paris-Dakar. Langmann a d’abord songé à une course-poursuite entre un maton et trois frères déjantés. Au fil du temps, ces trois méchants style Dalton se sont fondus en un seul : Moltès (Gérard Lanvin) un dur de dur à la mode des années soixante-dix.
Après Le Raid de Djamel Bensalah et avant la sortie de 3 zéros de Fabien Otionente (Jet set), Le Boulet (tourné au Maroc et à Paris) est un projet ambitieux qui se veut être une comédie populaire dans la ligne de La Chèvre et son duo antinomique. Si Le Boulet a été réalisé par Alain Berberian (La cité de la peur, Six Pack, Paparazzi) et Frédéric Forestier (connu essentiellement pour ses clips), ce film est avant tout celui de Thomas Langmann à la fois producteur et scénariste. Le fils de Claude Berri a pris part à toutes les décisions, du choix des costumes à la déco, en passant évidemment par les acteurs.
Alain Berbérian, a supervisé les scènes de comédie pure. Tandis que Frédéric Forestier, jeune metteur en scène, formé à l’école du clip, s’est vu confier tout le début du film, très speed avec une débauche de cascades et d’effets spéciaux. Des scènes auxquelles Thomas Langmann tenait pour offrir aux spectateurs du grand spectacle.
La scène de poursuite a été tournée durant quatre jours dans le Jardin des Tuileries et deux jours sur la place de la Concorde. La production a décidé de filmer aux Tuileries ce qui était indispensable (plans de grand ensemble) et de continuer les extérieurs à La Ferté-Alais, après y avoir amené du sable de la couleur appropriée et y avoir reconstitué un bassin et des statues des Tuileries.
Plusieurs équipes spécialisées dans les effets spéciaux ont pris le relais. D'un côté la partie 3D fut prise en charge par la prometteuse équipe de L'E.S.T. et par celle de Mikros, tandis que Les Versaillais construisirent à l’échelle 1Ú4 une maquette de la grande roue qui mesurait pas moins de neuf mètres. Ils ont également fabriqué, à la même échelle, une centaine de cabines destinées à être écrasées sous le poids de la roue ou devant un fond vert, à l’aide d’une machine de leur cru. Les envols de voitures ont été filmés en vrai, ainsi que les envoles et réceptions de moto, certains sur fond de ciel, certains sur fond vert.
Le scénario du Boulet a été confié au tandem Matt Alexander. Une collaboration fructueuse : Langmann leur a demandé d’adapter Blueberry avec Jan Kounen puis d’écrire Fantômas avec Jean Reno (tournage prévu à partir de décembre 2002).
hervé
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