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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Gebeka
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Production : TMS, Kitty Music, Toho Distribution : Gebeka Films, Wild Side Films Réalisation : Isao Takahata Scénario : Noboru Shiroyama, Isao Takahata, d'après le manga d'Etsumi Haruki Son : Toshi Kato Musique : Katsu Hoshi Durée : 105 mn
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Jarinko Chie (Kié la petite peste)
Japon / 1981
09.02.05
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Moins exposé aux feux des projecteurs que son compatriote Hayao Miyazaki, la carrière d’Isao Takahata est indissociable de l’essor de l’animation japonaise et du succès du créateur de Chihiro. Né en 1935, dans la province de Mie, Takahata – alors scénariste de séries animées télévisées – rencontre le jeune Miyazaki au sein du célèbre studio Tôei à l’époque des premières productions de longs-métrages en couleurs. Saisissant l’occasion de révolutionner l’animation, Takahata (et Miyazaki comme assistant) réalise en 1968 le cultissime Horus, prince du Soleil. En dépit du succès public et critique, Takahata quitte la Tôei pour d’explorer le monde de la production télévisée pour le compte successif de "Nippon Animation" et "Tokyo Movie Sinsha", entraînant Miyazaki. Après l’abandon du projet, "Fifi Brin d’Acier", les deux hommes collaborent en 1973 – Takahata à la réalisation, Miyazaki au scénario – aux deux moyens-métrages Panda Kopanda qui ne sont pas sans rappeler le futur Mon voisin Totoro. Après un retour éclair au petit écran pour, "Heidi" et "Conan le fils du futur" entre autres, Takahata réalise en 1980, Goshu le violoncelliste (le public a pu le (re)découvrir depuis en salles) et Kié la petite peste en 1981. Après la création des studios Ghibli avec Miyazaki, Takahata produit les deux premiers métrages de son protégé, Nausicaä (1984) et Le château dans le ciel. Peu à l’aise sous sa casquette de producteur, Takahata repart à l’aventure et finit par imposer définitivement sa marque à travers le déchirant Tombeau des Lucioles (1988), l’écologiste Pompoko (1994) (qui inspirera Miyazaki pour Mononoké) et les inoubliables Mes voisins les Yamada (1999).
C’est après la crise touchant de plein fouet la Tôei, qu’Isao Takahata se voit proposer en 1981, l’adaptation du très populaire manga "Kié, la petite peste" d’Etsumi Haruki. Encadré au sein du studio Télécom par Yoîchi Kotabe et Yasuo Otsuka, déjà animateurs sur Horus, Takahata mène à bien un projet complexe et novateur qui ne recueille qu’un succès nuancé à Tokyo. Le salut viendra de la région d’Osaka (décor du film) et de tout l’Ouest du Japon où le côté très "prolo" et traditionnel des personnages et des situations conquiert un large public. Ce long métrage sera suivi de deux séries télévisées de 64 épisodes ("Kiki la petite" et "Kiki la petite sorcière") dont Takahata réalisera quelques-uns des premiers épisodes puis composera le thème musical principal. jean-françois
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