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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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UIP
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Production : Nickelodeon Movies, United Plankton Pictures, Paramount Pictures Distribution : UIP Réalisation : Stephen Hillenburg Scénario : Stephen Hillenburg Montage : Lynn Hobson Photo : Jerzy Zielenski Décors : Nick Jennings Musique : Gregor Narholz Durée : 82 mn
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Tom Kenny : Bob l'éponge
Bill Fagerbakke : Patrick l'étoile de mer
Clancy Brown : M. Krabs
Rodger Bumpass : Carlo le calamar
Doug Lawrence : Plancton
Alec Baldwin : Dennis le tueur
Scarlett Johansson : Mindy la sirène
Jeffrey Tambor : Roi Neptune
David Hasselhoff : David Hasselhoff
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The SpongeBob SquarePants Movie (Bob l'éponge, le film)
USA / 2004
09.02.05
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Une éponge carrée dans un slip kangourou, un pantalon cartonné et une brosse à laver les yeux. Le tout vivant dans les abysses de l'océan. Bienvenüe dans l'univers de Bob L'Eponge, civilement née le 14 juillet 1986, résidant au 124 Conch Street. Plus prosaïquement, l'éponge jaunâtre est apparue sur le petit écran en 1999, parmi les programmes de Nickelodeon (les Razmokets, la Famille Delajungle). Hit et culte dès le départ (au point de débarquer sur TF1 l'an dernier), la série a mis en vedette un univers déjanté, immature, typiquement américain, avec des personnages absurdes. Stephen Hilleburg, le créateur, fut un biologiste (spécialisé dans le domaine maritime), adepte des films de Cousteau. Il enseigna la biologie marine avant de se mettre à dessiner et à peindre. Et ainsi naquit Bob. 60 millions de fans. 7 jeux vidéos, 60 épisodes avant la pause du "papa" pour réaliser le long métrage.
Le film, rentabilisé d'entrée grâce à un public fidèle (inclus un grand nombre d'adultes), a rapporté 85 millions de $ aux US. Succès sur la durée, et démarrage en fanfare grâce à une bande annonce utilisant des extraits de Das Boot, A la poursuite d'octobre rouge et U-571. Ironiquement, le long a été nommé 3 fois aux Annie Awards (les Oscars de l'animation), dans les catégories film, réalisateur et musique. Et c'est en tant que programme télévisé que Bob emporta sa statuette. Cruel. Mais Bob est avant tout une créature télévisuelle. Nul doute pour que le studio réitère la même erreur que pour les Razmokets et les Delajungle en leur affublant des suites médiocres à une adaptation cinématographique réussie.
Innocent, charmant, bizarre. Bob L'Eponge est un héros d'une contre culture. "Je pense que l'humour de Bob L'Eponge repose sur des bases classiques. J'ai été particulièrement inspiré par Laurel et Hardy, qui sont l'exemple parfait de deux héros naïfs, infantiles et éternellement drôles," explique Hillbeurg. Pour ajouter au côté surréaliste de la série, la version cinéma se mélange à des situations réelles et des acteurs comme David Hasselhoff, rescapés d'Alerte à Malibu, short rouge compris. Les voix dans la version originale sont d'un niveau hollywoodien : Alec Baldwin (le tueur) et Scarlett Johansson (la sirène) complètent le casting vocal habituel de la série. En France, ce sont Nikos Aliagas (présentateur de la star academy) et Emma Daumas (chanteuse star academy). Est-ce besoin de rajouter "lamentable"?
A priori le dessin animé devrait plaire aux habitués de Bikini Beach. Avec les vacances d'hiver, cartoon assuré?
vincy
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