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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Universal Pictures, Imagine Entertainment
Réalisation : Frank Oz Scénario : Steve Martin
Montage : Richard Pearson Photo : Ueili Steiger Musique : David Newman Durée : 96 mn
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Bowfinger
USA / 1999
10.11.99
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Le film avait les meilleures rumeurs. Hollywood s'en délectait à l'avance. Les critiques, lâches, allaient enfin pouvoir assouvir un vieux fantasme : ériger un film (qui plus est comique) en chef d'oeuvre du genre, alors que ce film assassine tout ce qui fait Hollywood, c'est à dire le ridicule.
Reste qu'avec un sujet aussi cynique, Steve Martin frappait très fort. Ce comique amer, déjà remarqué en tant qu'auteur avec son Roxanne cyrannesque et son L.A. Story magnifique, a demandé à deux de ses compères de venir l'aider dans cette dure lutte contre le mal, le système hollywoodien.
Les critiques ont donc applaudit cette osmose entre Frank Oz, subtil cinéaste spécialisé dans la comédie de moeurs, la satyre et l'humour noir, et Steve Martin (c'est leur troisième film ensemble).
A cela s'ajoute, Eddie Murphy, collègue du SNL, dans un double rôle (à l'instar de The Nutty professor), qui effectue ici son come-back dans le comique adulte. Et puis un zeste de sexy avec la bombe du moment, la blonde Heather Graham (qu'on peut voir moulée dans la suite d'Austin Powers). Plus des caméos de Robert Downey Jr qui vient de prendre 3 ans de tole, et de Terence Stamp, qui célèbre un véritable grand chelem avec The Limey et Star Wars I.
Une sortie estivale un peu tardive, mais qui devrait justement profiter de l'essoufflement de la concurrence, et de l'absence de films - section drôle. Bowfinger, King of Hollywood? vincy
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