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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Miramax, Universal, Studio Canal, Working Title Réalisation : Sharon Maguire Scénario : Richard Curtis, Andrew Davies, d'après le roman de Helen Fielding Montage : Martin Walsh Photo : Stuart Dryburgh Musique : Patrick Doyle Durée : 109 mn
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Bridget Jones's Diary (Le journal de Bridget Jones)
USA / 2001
10.10.01
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Au départ était un roman. Helen Fielding compose un livre à partir de ses articles. Un carton dans les librairies anglaises, et un succès réel à New York et Los Angeles. Une sorte de best-seller sophistiqué à 4 millions de copies vendues. Il y eut même une suite (Bridget Jones : L'age de raison). Ce journal intime d'une année s'adresse avant tout aux femmes célibataires ultra-actives, légèrement névrosées, vivant en milieu urbain, avec un gay pour meilleur ami.
On pense immédiatement à Sex and the city, Ally McBeal, Le mariage de mon meilleur ami...
Beaucoup d'actrices ont voulu ce rôle : Kate Winslet, Cate Blanchett, Cameron Diaz, Helenha Bonham Carter. C'est donc une texane qui emporte le morceau et qui se paye un coach pour l'accent, un stage dans une maison d'édition anglaise et toute la promo du film qui repose entièrement sur elle. Ceci dit Zellweger en 2000 a marqué des points : un Golden Globe pour Nurse Betty et un hit avec Me Myself and Irene. L'adorable blonde se transforme en Bridget Jones, et apparemment, ça ne déçoit personne : le film aura réalisé le meilleur démarrage au Box Office anglais pour un film britannique (8 millions de $, à comparer aux 11 millions pour son week end de sortie aux USA).
L'autre acteur qui attire les spootlights, c'est évidemment Hugh Grant. En retrouvant pour la troisième fois le scénariste Richard Curtis (Notting Hill, 4 mariages et un enterrement), et pour la deuxième fois le quartier de Notting Hill, Grant est en terrain conquis.
Pour Colin Firth, c'est en revanche une de ses premières comédies. Il retrouve un personnage nommé Mark Darcy, qu'il avait interprété dans Pride and Prejudice de Jane Austen il y a 5 ans.
L'autre scénariste, Andrew Davies est aussi à l'affiche avec The Tailor of Panama. Enfin, la bande originale sonore a de quoi rendre le film populaire : une ex-spice girl déchaînée, Sheryl Crow, et pas mal de tubes des années 80...
On aurait presque cru que le film sortirait pour la Saint Valentin. Mais les distributeurs ont préféré joué sur une sortie plus printannière, et parier sur le DVD/vidéo pour Noël (c'est à dire en phase avec la chronologie du film).
Avec 20 millions de $ au budget, ce petit film devrait être un des cartons de l'année. On y remarque les caméos d'Honor Blackman (Chapeau melon et bottes de cuir) et de l'écrivain Salman Rushdie, des références à Frasier, Titanic, Playboy... Bref une compilation de notre univers contemporain.
La suite est déjà dans les tuyaux, et Renée a redit OUI. vincy
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