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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Bac
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Production : Agat Fims & Cie, Bac Films, Cofimages 16 Distribution : Bac Films Réalisation : Olivier Ducastel, Jacques Martineau Scénario : Olivier Ducastel, Jacques Martineau Montage : Dominique Gallieni Photo : Matthieu Poirot-Delpech Décors : Lise Petermann Son : Laurent Lafran Musique : Philippe Miller Durée : 93 mn
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Valeria Bruni-Tedeschi : Béatrix
Gilbert Melki : Marc
Romain Torres : Charly
Jean-Marc Barr : Didier
Jacques Bonnaffé : Mathieu
Sabrina Seyvecou : Laura
Edouard Collin : Martin
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Crustacés et Coquillages
France / 2004
30.03.05
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Initialement, Olivier Ducastel envisageait d'écrie un remake gay de La femme d'à côté. A l'arrivée, nous en sommes très loin. Point de pathos, meurtre, suicide et autres drames. Cette idée d'origine sommeille encore au fond d'un tiroir, l'envie d' "aborder frontalement la comédie", nous confie Jacques Martineau, ayant pris le dessus sur les fantômes de Truffaut. A suivre, peut-être…
Après Jeanne et le garçon formidable (1998), Drôle de Félix (2000) et Ma vraie vie à Rouen (2002), le tandem Ducastel / Martineau nous revient avec cette comédie, conçue dans le sillage de Georges Feydeau et Eugène Labiche montés au théâtre, de Jacqueline Maillan sur les planches ou encore de la comédie Pour rire (Lucas Belvaux, 1996).
Rôle de composition pour Jacques Bonnaffé, comédien avec lequel les deux auteurs-réalisateurs avaient déjà travaillé (Le goût de plaire de Ducastel et Jeanne et le garçon formidable). De même pour Gilbert Melki, dont le personnage de Marc est ici inspiré de ses rôles dans La vérité si je mens et la trilogie de Lucas Belvaux. "Bien entendu, nous avons voulu l'emmener sur un autre chemin, mais en jouant vraiment de ses deux tableaux pour brouiller les pistes explique Ducastel. D'emblée partant, Gilbert Melki s'est ensuite investit dans l'avancement de projet, proposant, par exemple, de confier le rôle de Béatrix à Valeria Bruni-Tedeschi. Voilà longtemps le comédien souhaitait tourner avec elle. Au départ sceptiques, quelques minutes avec la comédienne ont suffit à convaincre Ducastel et Martineau. "Nous trouvions qu'elle était trop jeune et pensions qu'elle refuserait de jouer la mère d'une jeune fille de 19 ans. Mais son agent nous a détrompés. Après une heure passée au café avec elle, nous étions sous le charme : elle était Béatrix", se souvient Ducastel. Jean-Marc Barr, depuis longtemps prisé par les deux auteurs-réalisateur, Sabrina Seyvecou (Les choses secrètes de Jean-Claude Briseau), ainsi que deux jeunes débutants au grand écran, Romain Torres et Edouard Collin, complètent cette toile qui, en février dernier a décroché le Label Europa Cinema au festival de Berlin, section panorama. Sabrina
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