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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Gemini
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Production : Paulo Branco, Gémini Films, Canal +
Distribution : Gémini Films
Réalisation : Edouard Baer
Scénario : Edouard Baer, Fabrice Roger-Lacan
Montage : Jacqueline Mariani
Photo : Antoine Roch
Décors : François Emmanuelli
Son : Marc-Antoine Beldent
Musique : François Hasdenteufel
Durée : 98 mn
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Akoibon
France / 2005
13.04.05
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C’est dans la presse qu’Edouard Baer a fait ses premières armes en écrivant des chroniques sur les nuits parisiennes pour Globe et Femme. A la radio, on lui doit (avec son compère Ariel Wizman) l’inénarrable émission La Grosse Boule sur Radio Nova dans les années 90.
Côté télévision, sa réputation n’est plus à faire. Ses n’importe quoi dans les émissions de Canal + (Trois minutes ou presque, Le Centre de visionnage…) ont marqué les esprits.
En matière de cinéma, Edouard Baer n’en est pas à son ban d’essai. Mais surtout en tant qu’acteur. On a pu notamment le voir dans des films de son ami Frédéric Jardin (La Folie douce…), de Marion Vernoux (A boire), de Pascal Bonitzer (Rien sur Robert), de sa grande amie Isabelle Nanty (Le Bison). Entre autres.
C’est la seconde fois qu’il réalise un long-métrage puisqu’en 2000, il tourne La Bostella.
Akoibon a été tourné pour un budget de 3.75 millions d’euros.
Le scénario a été écrit avec son complice Fabrice Roger-Lacan (avec qui il avait écrit son premier film et qui est l’auteur de la pièce Cravate Club interprétée par Edouard Baer et Charles Berling).
Pour incarner ses personnages, il a fait appel à des membres de sa tribu (de ses émissions de télévision : François Rollin, le professeur de Palace, Atmen Kelif des Deschiens). Il les a entourés par de nouveaux venus. Nouveaux venus pas inconnus puisqu’Edouard Baer, pour son second film, fait jouer le grand Jean Rochefort (les deux hommes ont d’ailleurs le même goût de l’absurde), Chiara Mastroianni (dans une de ses rares comédies), Benoît Poelvoorde, Marie Denarnaud (les sulfureux et jolis Corps impatients de Xavier Giannoli)
laurence
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