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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Pathé
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Production : Pathé Renn, Hirsch, TF1 Films Distribution : Pathé Réalisation : Christian Vincent Scénario : Christian Vincent Montage : Guy Lecorne Photo : Helène Louvart Décors : Sylvie Olive Son : Olivier Mauvezin Musique : Thomas Dutronc Durée : 88 mn
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Gérard Lanvin : Pierre
Karin Viard : Jeanne
Brieuc Quiniou : Victor
Nicolas Jouxtel : Tom
Pharaelle Onoyan : Camille
Martin Combes : Paul
Nathalie Richard : Hélène
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Les enfants
France / 2005
06.04.05
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Les Enfants, le sixième film de Christian Vincent est tiré du roman éponyme de Dan Franck, paru en 2002. C’est la représentation chaotique de la famille moderne qui avait retenu l’attention du réalisateur : « Des pères, des mères vivent à mi-temps avec leurs enfants, vivent avec les enfants des autres, des enfants qu’ils n’ont pas choisis, qu’ils n’aiment pas forcément. Et personne n’est préparé à cela, tout le monde est désarmé. Nos parents vivaient autrement, comme leurs parents, comme leurs grands parents, etc. »
Depuis La Discrête, son premier film, en 1990, Christian Vincent réalise d’aimables comédies de caractères (à l’exception de Sauve-moi, une critique sociale, en 2002). Pour Karin Viard, dont c’est la troisième collaboration avec Christian Vincent : « Il fait partie de ces réalisateurs à qui je dis oui les yeux fermés. J’aime sa façon de filmer, son intelligence. Il met en position de liberté et c’est assez jouissif, m’offrant des rôles qui ne me ressemblent pas. Et puis c’est un metteur en scène qui est dans la vérité, pas dans la performance. Il traque la maladresse, l’imprévu… Du coup, on a le droit de tout faire, dès lors que ça sert le propos. En fait, le credo de Christian, c’est la sincérité. »
Lui considère que le casting était d’autant plus naturel que les comédiens ont une vie de famile. Viard et Lanvin étaient déjà conscients de tous les inconvénients que la vie de parent implique. Même si Les Enfants ne sombre jamais dans le mélo, ni même dans le drame, le plus léger fût-il, la famille recomposée est vue sous un angle assez pessimiste, voire accablant : « Mais c’est à ça qu’ils servent, les enfants. Ce sont des empêcheurs de jouir en rond. Ils veulent bien que leurs parents s’aiment, mais pas trop. (…) Le but des enfants, c’est de séparer les adultes, de prendre la place de maman, ou celle de papa. Il suffit de regarder autour de soi. Dès qu’un couple commence à se prendre dans les bras, c’est fatal, un enfant arrive aussi sec et se colle entre les deux. Pour les séparer, évidemment. »
Enfin,montre militaire homme devant l’éternelle problématique de l’enfant comédien, Vincent décida d’opter pour la simplicité, en évitant autant que possible la manipulation ou le travail excessif. Selon lui, faire répéter son texte à un enfant lui fait perdre toute spontanéité et aura tendance à l’enfermer dans une performance scolaire, si ce n’est maniérée. « Avant la prise, ils vous écoutent : « Il te dit ça. Tu te lèves et tu lui réponds ça. Moteur ! » Ils jouent la scène, souvent mieux qu’on ne l’avait imaginée. Coupez ! C’est fini. Et ils retournent jouer au foot ou à la game boy. » axel
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