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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Pathé
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Production : 20th Century Fox, Scott Free Productions et Kanzaman S.A. Distribution : Pathé Distribution Réalisation : Ridley Scott Scénario : William Monahan Montage : Dody Dorn Photo : John Mathieson Décors : Arthur Max Musique : Harry Gregson-Williams Durée : 145 mn
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Kingdom of Heaven
USA / 2005
04.05.04
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Après avoir donné la réplique à Viggo Mortensen, Johnny Depp et Brad Pitt, voilà Orlando Bloom propulsé au sommet de la gloire, goûtant au privilège d’avoir son nom inscrit en lettres capitales sur l’affiche d’une superproduction hollywoodienne. En dépit du capital sympathie impressionnant déchaîné par l’acteur depuis la trilogie de Peter Jackson, la Fox tente, ici, un pari plutôt périlleux. Budgété entre 110 et 130 millions de dollars, Kingdom of Heaven est d’ores et déjà condamné à en rapporter deux fois plus, pour espérer rentrer dans ses frais. Les récents bides enregistrés par les superproductions du même genre tels Troy, Alexandre (tous deux produits par la Warner) ou King Arthur, ne laissent rien présager de bon. Si elle peut se targuer d’avoir opté, avec Ridley Scott, pour l’un des champions du box office américain, la Fox a tenté, tant bien que mal, de s’attacher les services de Russell Crowe, avant de confirmer, officiellement, l’engagement d’Orlando Bloom.
Entamé en janvier 2004, le tournage de Kingdom of Heaven s’est partagé entre le Maroc et l’Espagne (Grenade, Cordoba, Jerez, Segovia et Séville). Recréer la ville de Jérusalem a nécessité la participation de plus de 80 décorateurs, 450 techniciens, la construction de plus de 28 000 m2 de murs et 6 000 tonnes de plâtre. Point de vue batailles, la production a dû engager prés de 2 000 figurants. jean-françois
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