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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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(c) Pan-Européenne
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Production : Applause Pictures Distribution : Pan-Européenne Réalisation : Fruit Chan, Park Chan Wook, Takashi Miike Scénario : Haruko Fukushima, Lilian Lee, Park Chan Wook Montage : Fruit Chan, Kim Sang-Bum et Kim Jae-Bum, Yasushi Shimamura Photo : Christopher Doyle, Chung Chung-Hoon, Koichi Kawakami Décors : Takashi Sasaki Son : Jun Nakamura, Kim Suk-won Musique : Chan Kwong-Wing, Peach, Kouji Endo Costumes : Dora Ng, Cho Sang-Kyung Directeur artistique : Pater Wong, Durée : 125 mn
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Miriam Yeun : Ching Lee
Bai Ling : Mei
Tony Leung Ka-fai : Mr Lee
Lee Byung-hun : Ryu
Gang Hye-yung : la pianiste
Im Won-hee : le figurant
Kyoko Hasegawa : Kyoko
Atsuro Watabe : Hikita et l’éditeur
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Three Extremes
Hong Kong, Corée du Sud, Japon / 2004
04.01.05
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Régulier sans être ponctuel, le film à scketches survient à certaines heures où une filmographie précise s’annonce, tel un panel, une vitrine… S’il a tout autant sévit dans la Nouvelle Vague (« L’amour à vingt ans », « Paris vu par… ») ou la comédie Italienne (« Les nouveaux monstres »etc…) il s’est particulièrement distingué dans le fantastique sur tous les continents. Les plus jeunes d’entre nous se souviendront de « Creepshow », les plus anciens des adaptations d’Edgard Alan Poe chez Roger Corman (quoiqu’avec une nouvelle, il diluait jusqu’au long métrage) ou du plus récent « Nécronomicon » dont, déjà, une version asiatique avait été pressentie, après une autre conçue pour le cinéma ibérique… C’est après le succès commercial de « 3 » à l’origine intitulé « 4 » et qui devint à l’écran « 3 histoires de l’au-delà » que « 3 extrêmes vit le jour ». « 4 » parce que déja avait été à l’époque approché le nouveau pape surfait du cinéma japonais, Takeshi Miike. C’est donc aujourd’hui chose faite, pour le pire ou le meilleur… La démarche, purement commerciale, surfe sur l’engouement récent de l’occident sur la veine fantastique asiatique, au point de convoquer certains auteurs à venir y faire le remake de leurs originaux (Nakata et « Ring 2 », pour exemple). Le format de 40 minutes permet aux plus fainéants de noyer leur incapacité de tenir la longueur de la dramaturgie, à d’autres d’en faire des figures de style. Chacun y retrouvera les siens. Arnaud
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