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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Memento
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Production : Bruno Berthemy Distribution : Memento films Réalisation : Diane Bertrand Scénario : Diane Bertrand Montage : Nathalie Langlade Photo : Alain Duplantier Décors : Thierry François Son : Laurent Zeilig Musique : Beth Gibbons Maquillage : Daniel Schroeder Durée : 100 mn
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Olga Kurylenko : Iris
Marc Barbé : l homme du laboratoire
Stipe Erceg : Costa, le marin
Edith Scob : La dame du 223
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L'annulaire
France / 2005
08.06.05
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L’Annulaire est l’occasion de découvrir un visage nouveau né au cinéma et la silhouette à la sensualité particulièrement photogénique qui l’accompagne. Olga Kurylenko est de ces beauté de papier glacé qui ne laissent pas froid. Son regard vif et habité justifie à lui seul son transfert des défilé de podium au défilement de bobine. La moscovite arrive en France à l’âge de 16 ans et débute alors une carrière de mannequin internationale. A 25 ans, L’Annulaire est son premier rôle au cinéma.
Plus habitué aux cercles et circuits du cinéma d’auteur français, Marc Barbé trimbale son charisme ténébreux depuis 1993 et En compagnie d’Antonin Artaud, de Gérard Mordillat. Du haut de sa placidité grave, le quadragénaire plastronne de films indépendants – Jeunesse sans Dieu, de Catherine Corsini (1996), Trois Huit, de Philippe Le Guay (2000), Après la pluie, le beau temps, de Nathalie Schmidt (2003) – en expérimentations d’art et essai – Sombre, de Philippe Grandieux (1998), La vie nouvelle, du même (2002) ou Pourquoi pas le Brésil, de Laetitia Masson (2004). Selon la réalisatrice Diane Bertrand : « Il fallait un homme qui puisse être attirant au premier regard, sans qu’on le connaisse, qui puisse installer un rapport de séduction sans vulgarité. Il y a quelque chose de sombre et d’énigmatique chez Marc, qui est très séduisant, sans jamais être séducteur. »
L’Annulaire est adapté du roman de Yoko Ogawa, l’une des plus grande romancière contemporaine. Diane Bertrand y a très vite reconnu une charge visuelle et impénétrable à exploiter : « Lorsque j’ai lu le roman, j’ai immédiatement été séduite par l’univers prégnant et obsédant de l’auteur et en même temps troublée par son récit. C’est dans cette séduction et ce trouble que s’est forgé mon désir de film. »
Deuxième long-métrage de la réalisatrice après Un samedi sur la terre (sélection officielle Cannes 96, « Un certain regard »), auteur aussi de documentaires, fictions télé et du court-métrage 25 décembre 58, 10H36 (Prix du public Clermont-Ferrant 91 et César du Meilleur court-métrage 92), L’Annulaire est pour elle l’occasion d’établir un peu plus son univers original et inquiétant. Derrière l’onirisme flagrant et quelques élans lynchiens, la cinéaste esquisse une recherche visuelle sur l’incarnation, la sensualité et les rapports amoureux troublés.
Diane Bertrand s’est autorisée une certaine liberté dans l’adaptation en créant des personnages et des décors qui ne figuraient pas, à l’origine. Les extérieurs ont été tournés à Hambourg : « La ville et le port n’y font qu’un. (…) Un port c’est le lieu de l’errance, du départ, du déracinement. ». Axel
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