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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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(c) Mars Distrib.
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Production : Ce Qui Me Meut / Lunar Films Distribution : Mars Distribution Réalisation : Cédric Klapisch Scénario : Cédric Klapisch Montage : Francine Sandberg Photo : Dominique Colin Décors : Marie Cheminal Son : Cyril Moisson Musique : Loïk Dury / Laurent Levesque Effets spéciaux : Seb Caudron Costumes : Anne Schotte Maquillage : Judith Gayo Durée : 125 mn
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Les Poupées Russes
France / 2005
15.06.05
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L’Auberge Espagnole ne devait pas avoir de suite. Et puis, en faisant la promotion du film à Saint Petersbourg, Klapisch se dit que tout de même, cette ville est si belle, ça serait trop dommage… Il assiste là-bas, avec Bruno Lévy (le producteur) à une scène marquante qu’il utilisera dans Les poupées Russes : en pleine fête, un marié complètement ivre vomit ses tripes aux toilettes pendant que sa dulcinée l’attend dans sa robe blanche.
Alors que le réalisateur croyait essuyer un refus de la part des membres de la fine équipe du n°1, tous acceptèrent plutôt facilement de tourner cette suite. Pour interpréter Xavier 5 ans plus tard avec plus de facilité et de recul, Romain Duris a visionné avec Klapisch, et à la demande de celui-ci, tous les films de Tuffaut avec Jean-Paul Léaud. C’est particulièrement sur L’homme qui aimait les femmes qu’il a dû se concentrer, puisque c’est ce film qui a le plus inspiré le personnage de Xavier (un homme passant d’une femme à l’autre mais qui n’est ni un macho, ni un don Juan… sans le caractère pathologique du personnage de Truffaut).
Les poncifs de l’amour ?
Certains trouveront probablement un côté un peu gangnan aux Poupées Russes, à cause de ces fameuses phrases du type : « Commencer une histoire avec une fille, c’est comme partir en voyage « . Mais Klapisch assume à fond ce flirt avec la caricature. Il invoque Tati et Almodovar comme modèle en matière de caricature subtile. Ce truc que l’intellect qualifie de niais mais qui fait fondre le cœur, le réalisateur et son musicien (Loïk Dury) l’appellent « puissance cliché ». Parce que « raconter une histoire d’amour n’est intéressant que si cela est archétypal ». asha
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