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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : France 3 Cinéma, Productions René Goscinny
Distribution : Pan Européenne
Réalisation : Jean-Pierre Améris
Scénario : Caroline Bottaro, Jean-Pierre Améris
Montage : Martine Giordano
Photo : Yves Vandermeeren
Son : Muriel Moreau
Durée : 113 mn
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C'est la vie
France / 2001
07.11.01
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C'est la vie est le quatrième film de Jean-Pierre Améris, après Le Bateau de Mariage (1992), Les Aveux de l'Innocent (1995) et Les Mauvaises Fréquentations (1999). Le scénario a été écrit d'après le livre de la psychologue Marie de Hennezel, "La mort Intime", un écrit documentaire sur la vie d'un centre de soins palliatifs (un des derniers livres de chevet de François Mitterrand).
Le réalisateur s'est fortement inspiré d'un centre réservé à des malades incurables, la Maison de Gardanne, près d'Aix en Provence. Certaines personnes du lieu ont tenu à jouer leur propre rôle dans le film. C'est ainsi que l'on voit le cuisinier réel du centre et quelques malades qui ont souhaité laisser une trace après leur mort (dont l'homme paralysé que fait peindre Suzanne et la femme aux ongles rouges).
Pour Sandrine Bonnaire, le rôle de Suzanne est dans la lignée de son personnage dans Mademoiselle : plus lumineux et plus gai que ses précédents rôles. C'est d'ailleurs vers les comédies que l'actrice aimerait pencher de plus en plus. L'année prochaine, elle reviendra sur les écrans avec La Demi-pensionnaire de Claude Pinoteau dans lequel elle campera une pilote paraplégique. Quant à Jacques Dutronc, qui incarne ici son 32ème personnage dans un long-métrage et auquel Jean-Pierre Améris a tout de suite pensé pour le rôle, il avoue avec humour avoir préféré la scène du coma !
laurence
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