Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Tanya Seghatchian, BBC films
Distribution : TFM
Réalisation : Pawel Pawlikowski
Scénario : Pawel Pawlikowski
Montage : David Charap
Photo : Ryszard Lenczewski
Décors : John Stevenson
Son : John Pearson
Musique : Goldfrapp
Durée : 86 mn
 

Paddy Constantine : Phil
Emily Blunt : Tamsin
Nathalie Press : Mona
 

site officiel
 
 
My Summer of Love


Royaume Uni / 2005

22.06.05
 

Goldfrapp et leur single « Lovely Head », augmenté de quelques titres inédits, participent sûrement à la haute tenue dramatique de My Summer of Love. Composé de Allison Goldfrapp et de Will Gregory, ce groupe d’electro-pop anglais est à l’origine de deux albums à ce jour. « Felt Mountain », en 2000, salué par la critique, cité au Mercury Music Prize puis « Black Cherry », sorti en 2003, tous deux disque d’or aux Royaume Uni. Le groupe fut entre autres cité aux Brit Awards et primés aux European Music Awards. Selon Pawel Pawlikowski : « C’était à la fois mélodieux, étonnamment dissonant et dérangeant. Tout comme le film, en fait. »





Polonais de naissance et de culture, le réalisateur et scénariste Pawel Pawlikowski trouve en Angleterre les moyens de faire ses films. Auteur de plusieurs documentaires primés, de 1989 à 95, parmi lesquels From Moscow to Pietushki (1990), Dostoevsky’s Travels (1991) et Serbian Epics (1992), il réalise son premier long-métrage de fiction en 1997, The Stringer. Remarqué par la critique à l’occasion de son film suivant, Twockers (1998), la reconnaissance de ses pairs se développe encore avec Transit Palace (Last Resort) (2000), sélectionné à la Mostra de Venise, lauréat du prix du Meilleur film britannique au Festival d’Edimbourg et BAFTA du meilleur espoir, en 2001.
Quatre ans plus tard, il termine son quatrième long-métrage, My Summer of Love, libre adaptation du roman de Helen Cross. De celui-ci, Pawlikowski n’a gardé pratiquement que les deux personnages principaux. Le roman d’origine était composé de beaucoup plus de personnages « hauts en couleur » : Mona y était entourée d’une véritable famille, dans le cadre d’un pub animé, des meurtres avaient lieux et l’action se déroulait dans le contexte de la grande grève des mineurs, en 1984. D’autre part, le thème du frère catholique intégriste est issu de l’expérience propre du réalisateur-scénariste qui avait réalisé un documentaire sur le sujet, en 1987.

Le choix des comédiennes devait être particulièrement décisif. Après de nombreuses auditions, Pawlikowski et la production rencontrent Nathalie Press pour le rôle de Mona : « Il y avait chez elle une intériorité, une drôlerie et une profondeur qui m’ont séduit. Elle a en plus un visage extraordinaire et un caractère d’une grande adaptabilité. Elle a fait quelques essais et s’est avérée stupéfiante, constamment imprévisible, imaginative et surprenante. J’ai alors su qu’on avait déniché notre héroïne. » De l’alchimie de ses deux interprètes, l’intention de l’auteur était de faire naître une singularité et une vérité, sans tomber dans le naturalisme : « Mon but est de sauvegarder une certaine image de l’humanité, de reconquérir un peu de terrain sur la banalité et le matérialisme qui nous environnent et sur la foie pervertie et misanthrope des extrémistes de tous bords. »
 
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