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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Miracin Korea Distribution : MK2 Réalisation : Hong Sang-soo
Scénario : Hong Sang-soo
Montage : Haam Sung-won
Photo : Choi Young-taek
Musique : Won Il
Durée : 115 mn
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Kim Sang-kyung : Gyung-soo
Yeh Ji-won : Myung-sook
Chu Sang-mi : Sun-young
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Saenghwalui balgyeon (Turning gate)
Corée du sud / 2002
28.01.04
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Révélé par le Festival du film de Rotterdam dès 1997, le réalisateur coréen Hong Sang-soo vient d'être consacré au Festival de Seattle au titre de "grand cinéaste émergeant". Turning gate est son quatirème film, après Le jour où le cochon est tombé dans le puits, Le pouvoir de la province de Kangwon, La vierge mise à nu par ses prétendants.
Turning gate est son premier film hors de la trilogie qui la fait connaître. Assurément sa carrière, désormais plus internationale, prend un autre virage (La femme est l'avenir de l'homme devraît être présenté dans un grand festival cette année).
Le film puise dans ses souvenirs personnels : pilier de bar à 20 ans - il carburait au soju - il refusait l'idée de faire du cinéma, puisque le dictateur Pak Chong-kui avait fermé la société de production de ses parents, en 68. Marqué par San Francisco (où il fait ses études) et par Robert Bresson (il revendique son attachement au cinéma européen), il en finit avec ses démons et se lance dans l'aventure dans les années 90, la trentaine bien sonnée. Dans un pays où l'exception culturelle est une politique nationale, ses films plaisent à un public exigeant et cinéphile.
Le film croise une vieille légende sino-coréenne et une histoire d'amour contemporaine. Avec un circuit réduit de 10 salles, il devrait combler les fidèles, en attendant, un jour, le triomphe d'un Hou Hsiao-hsien ou d'un Wong Kar-wai. vincy
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