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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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(c) UIP
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Production : Mutant Enemy Inc., Universal Pictures, Barry Mendel Prod. Distribution : UIP Réalisation : Joss Whedon Scénario : Joss Whedon Montage : Lissa Lassek Photo : Jack N. Green Décors : Barry Chusid, Larry Dias Musique : David Newman Effets spéciaux : Rythm & Hues Costumes : Ruth E. Carter Maquillage : Camille Calvet, Don Rutherford Directeur artistique : Daniel T.Dorrance Durée : 110 mn
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Nathan Fillion : Mal
Gina Torres : Zoe
Adam Baldwin : Jayne
Alan Tudyk : Wash
Jewel Staite : Kaylee
Morena Baccarin : Inara
Summer Glau : River
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Serenity
USA / 2005
19.10.05
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Pape du néo-feuilleton pour ados avec « Buffy contre les vampires » et « Angel », Joss Whedon doit sa renommée à une formule simple et efficace : transposer les angoisses post-pubères de la lycéenne moyenne dans un univers fantastique où la tatane dans des bijoux de famille démoniaques est le fruit d’une expression tout hormonale. Avant que les siens ne soient bardés d’or fin et la famille en question à l’abri du besoin pour plusieurs générations, il fit ses classes dans l’équipe rédactionnelle de la série humoristique « Roseanne » pour enchaîner dans le familial et passer par la case production sur la sitcom « Parenthood » - adaptation pour le petit écran de « Portrait caché d’une famille modèle » que réalisa Ron Howard en 1989. C’est trois ans plus tard qu’il met à jour le scénario de « Buffy the Vampire Slayer » qui deviendra une obscure série B avec Kristy Swanson et Donald Sutherland derrière la caméra de Fran Rubel Kuzui. L’âge d’or de la série télé et ses nouvelles audaces montrant ses canines au milieu des années 90, Whedon revoit sa copie et décline son personnage de Van Helsing en soquettes en 1997 pour être aussitôt salué comme créateur de la « meilleure série de tout les temps » (sic). Tout en déclinant l’un des personnages principaux de « Buffy » dans « Angel », il participe à l’écriture de plusieurs long-métrages, dont « X-Men », « Speed », « Twister » ou le premier « Toy Story » pour lequel il sera cité à l’Oscar comme co-scénariste. L’aventure « Firefly », en 2002, sera son premier échec. Nouvelle incursion S.F dans le format télévisuel, surfant sur le succès des dérivés de « Star Trek », « Firefly » se situe cinq siècles dans le futur, à l’aube d’une Guerre Universelle où la Terre est devenue stérile. D’autres planètes ont été formatées à son image et une Alliance y impose des lois mises à mal par une Rébellion. C’est du tout neuf ! La Fox, faute d’audience, jette l’éponge dès le 12ème épisode alors que 15 sont déjà en boîte, frustrant une poignée de fans qui la décréteront très confidentiellement « culte ». Prenant à rebours son expérience précédente, Whedon imagine l’équipage rebelle du vaisseau «Serenity » dans un long-métrage homonyme, fait racheter les droits par Universal, réuni une partie du casting, 50 millions de dollars, et… se plante à nouveau, mais cette fois en grand large, alors qu’il caressait déjà l’idée de sa propre trilogie! Les pieds de nouveau sur Terre, il semble néanmoins avoir ramené de son voyage une autre habitante des étoiles, sans doute plus à même à l’idée qu’il se fait des femmes, puisqu’il s’apprête à tourner l’adaptation ciné de « Wonder Woman ». De quoi voir sans doute à nouveau l’avenir en pleine sérénité…. Arnaud
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