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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Rezo Producions, Prokino Filmproduktion, France 3 Cinéma, FCC Distribution : Rezo Films Réalisation : Bourlem Guerdjou Scénario : Juliette Sales, Bourlem Guerdjou Montage : Joëlle Hache Photo : Bruno de Keyzer Décors : Laurent Allaire Son : Olivier Schwob, Mourad Louanchi, Dominique Hennequin Musique : Cyril Morin Costumes : Anaïs Romand Durée : 100 mn
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Aziza Nadir : Zaïna
Sami Bouajila : Mustapha
Simon Abkarian : Omar
Michel Favory : Abdelatif
Assad Bouab : Kadour
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Zaïna, cavalière de l'Atlas
France, Allemagne / 2005
26.10.05
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En août 2005, Zaïna reportait le prix du public au Festival International du Film de Locarno. Un conte oriental instigué par le producteur Philippe Liegois (Petites coupures, Pourquoi (pas) le Brésil), déjà collaborateur de Bourlem Guerdjou à l'époque de ses courts métrages (Ring, 1987 ; Couleur d'enfants, 1994) et définitivement séduit par Vivre au paradis, le premier long du cinéaste sorti en 1999. Deux premières moutures : l'une sur la filiation, l'autre sur de grandes aventures en contrées montagnardes. Les deux fusionneront qui aboutir aujourd'hui à Zaïna, cavalière de l'Atlas. Trois années d'écriture documentées, un an de repérages, onze semaines de tournage jusqu'au haut Atlas avec une équipe résolument aguerrie tant à la production que sur le plateau… Le nombre grandissant de tournages hollywoodiens au Maroc n'y est pas étranger. Trois semaines ont été nécessaires à la mise en boite de la séquence finale : 500 figurants quotidiens, sans oublier la ménagerie (jusqu'à 70 chevaux sur le plateau). Transports, ravitaillements dans le désert et en altitude… Le tournage de Zaïna reste en lui-même entreprise épique.
"L'idée d'entrer dans la peau d'un personnage de nomade en contact avec des chevaux me séduisait, la partition était particulièrement bien écrite, les rôles étaient riches, loin des héros habituels de cinéma. L'aventure était tenante, je pressentais que je pourrai aussi en tirer un enrichissement personnel.", nous explique le comédien Sami Bouhajila. Le genre reste en effet relativement rare dans le cinéma français. Un aparté fort propice pour nos deux acteurs principaux, tant d'un point de vue artistique qu'humain. Envoyés au Maroc préalablement au tournage, Sami Bouhajila et Simon Abkarian ont se sont attelés à une longue phase d'imprégnation environnementale après avoir suivi six mois d'entraînement intensif à l'art de la monte et du sabre. Pause Mille et une nuit, avant le prochain Améris pour Sami Bouhajila (Maman est folle, avec Sandrine Bonnaire) et J'ai vu tué Ben Barka pour Simon Abkarian. La jeune Aziza Nadir fait ici ses premiers pas au grand écran. Surprenant trio à l'affiche de cette production singulière. Un conte assurément pour enfants mais un film dont la beauté ravira tous publics. Bourlem Guerdjou n'a pas fini de se révéler...
Sabrina
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