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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Alliance Atlantis Distribution : SND Réalisation : Michael McGowan Scénario : Michael McGowan Montage : Susan Maggi Photo : René Ohashi Décors : Matthew Davies Musique : Andrew Lockington Costumes : Anne Dixon Durée : 98 mn
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Adam Butcher : Ralph Walker
Campbell Scott : Le père Hibbert
Gordon Pinsent : Le père Fitzpatrick
Jennifer Tilly : Alice
Shauna MacDonald : la mère de Ralph
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Saint Ralph (Ralph)
Canada / 2005
02.11.05
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Deuxième long métrage pour le réalisateur canadien Michael McGowan, après My Dog Vincent ; comédie dont il était par ailleurs auteur et producteur, brillamment accueillie au FFM de Montréal 1997. Depuis, Michael McGowan a signé plusieurs fresques télévisées, dont deux épisodes de "The Unprofressionnals" en 2001. Il est notamment créateur, co-réalisateur et producteur de la série Tv d'animation pour enfants "Henry's World" (2002) : les mésaventures d'un garçon de huit ans, doué de pouvoirs surhumains à l'absorption de purée de carotte. Pauses jeunesse, loin de ses activités d'écriture pour de prestigieux magazines canadiens (Toronto Life, Saturday Night, The Globe and Mail, enRoute, Shift, Harrowsmith Country Life), notamment aux portraits de personnalités show-biz et sport.
Autre venu de la télé : Adam Butcher, ici pour première fois au grand écran. Le jeune acteur canadien a fait ses gammes dans le rôle vedette de la série "Super Ruppert" avant de jouer dans plusieurs unitaires et documentaires ("The Pentagon Papers", "Underseas Treasure : Napoleon's Lost Fleet"). On a récemment pu le voir dans "Terminal City".
Ralph peut se prévaloir d'un casting de fortes personnalités. L'éclectique Campbell Scott et l'emblématique Gordon Pinsent en face à face pour de virulents affrontements générationnels, Jennifer Tilly, toujours plus exquise en vo…
Loin de Broadway et Off-Broadway, de ses rôles shakespeariens sur les planches ("Hamlet", "Mesure sur mesure", "Périclès", "Othello"), de ses réalisations (Big Night, Off The Map), et vagues prestations télévisuelles (dont "Urgences",) Campbell Scott réinvestit le grand écran avec brio, campant le second rôle phare de Ralph, avant de s'envoler chez Scott Derrickson (L'exorcisme d'Emilie Rose), Caroll Ballard (Duma) et Kevin Bacon (Loverboy). L'acteur-réalisateur et auteur Gordon Pinsent, quant à lui, incontournable de la scène, du grand et petit écran canadien (Nothing, The Good Shepherd, pour les plus récents) évoluera prochainement en production télé dans une biographie du poète Al Purdy, "On Being Human". Touche féminine indispensable au film : Jennifer Tilly, rappelons-le canadienne. Certes toujours abonnée aux seconds rôles, la comédienne n'en demeure pas moins brillante dans ses choix artistiques. Nouvelle démonstration ici même.
Présenté en sélection "Ecrans Juniors" à Cannes 2005, les derniers festivals de Toronto et Portland ont accueillis Raplph, par ailleurs récompensé au Festival du Film de Paris (Grand Prix), au Festival du Film Canadien de Londres (Prix du public), à Valenciennes (Prix spécial du jury, Prix de la mise en scène), sans oublier le dernier Cinestival (Prix du public).
Sabrina
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