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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Mars
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Production : Why Not Productions Distribution : Mars Distribution Réalisation : Xavier Beauvois Scénario : Xavier Beauvois, Guillaume Bréaud, Jean-Eric Troubat Montage : Martine Giordano Photo : Caroline Champetier Décors : Alain Tchillinguirian Son : Jean-Jacques Ferran Maquillage : Françoise Andrejka Durée : 110 mn
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Le petit lieutenant
France / 2004
16.11.05
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Beauvois, Xavier, réalisateur français, trouvé par le cinéma « comme une fée qui serait venue (le) chercher ». Un art qu’il cherche et recherche pour, dit-il, « lui rendre le mieux possible en essayant de faire des films avec une plus grande morale, une plus grande rigueur ». Cette éthique, Beauvois la doit manifestement à celui qui fut son mentor, Jean Douchet, critique illustre et participant actif de la nouvelle vague, en son temps. Les jeunes gens des « Cahiers du Cinéma » firent alors de la morale au cinéma, une affaire qui devait contaminer la pensée et la manière de faire des films durant les cinquante année suivantes.
En 1995, le deuxième et fameux long-métrage de Beauvois avait révélé aux yeux du monde le souffle de son cinéma. N’oublie pas que tu vas mourir avait, cette année là, remporté le Prix du Jury au Festival de Cannes et le Prix Jean Vigo.
En tant qu’acteur, l’arrhe est laissé pour Ponette, de Jacques Doillon ou Le vent de la nuit, de Philippe Garrel, sur lequel il est aussi scénariste.
Dans Le petit lieutenant, le réalisateur interprète avec justesse un flic réac léger et franchement tête à claques. Avec ce nouveau film, il tente une incursion dans le film de genre, sans pour autant se laisser aller aux facilités que permettent les codifications courantes du polard. A l’écouter, bien qu’il ait étudié le sujet de très près en passant beaucoup de temps dans un commissariat, le genre serait presque un prétexte donné aux producteurs, une matière convaincante, lui permettant ensuite de réaliser son propre film dans le sous-texte.
A l’origine, le rôle de Vaudieu devait être interprété par Jacques Dutronc, avant d’être attribué à Nathalie Baye (sic). Beauvois, néanmoins semble ne pas regretter cette péripétie : « Ça apporte de la tendresse. On est plus ému, tout est beaucoup plus fragile que si c’était un homme. Je n’imagine plus la dernière scène du film avec un homme : je n’aurais pas pu finir sur un visage d’homme. ». axel
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