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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Walt Disney
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Production : Walt Disney Pictures, Walden Media Distribution : BVI Réalisation : Andrew Adamson Scénario : Ann Peacock, Andrew Adamson, Christopher Markus, Stephen McFeely, d'après l'oeuvre de C.S.Lewis Montage : Sim Evan-Jones, Jim May Photo : Donald McAlpine Décors : Roger Ford Musique : Harry Gregson-Williams Durée : 140 mn
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Tilda Swinton : Jadis, la reine blanche
James McAvoy : Mr. Tummus, le faune
Jim Broadbent : Pr. Kirke
Georgie Henley : Lucy
Kandar Keynes : Edmund
James Cosmo : le père noël
Liam Neeson : la voix d Aslan le lion
Ray Winston : Monsieur Castor
Rupert Everett : Renard
Omar Sharif : aslan le lion en VF
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Le Monde de Narnia : chapitre 1 - le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique (The Chronicles of Narnia: The Lion, The Witch and The Wardrobe)
USA / 2005
21.12.2005
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C.S. Lewis (Clive Staples) vint au monde à Belfast en 1898. Les Chroniques de Narnia auront été publiées entre 1950 et 1956 et se décomposent en sept tomes, aux maintes traductions vendues à 80 millions d’exemplaires de part le monde. Il est à noter pour les curieux que l'acteur Anthony Hopkins a incarné en 1993 l'écrivain dans Shadowlands, une biographie filmée par Richard Attenborough.
La saga Narnia ouvre évidemment à la maison Disney une vaste perspective en cas de succès de la première livraison. Douglas Greshman, beau fils de C.S. Lewis et producteur de l’adaptation a pris soin de maintenir une option sur l’ensemble des droits de la série…
Chrétien converti sur le tard, la foi de C.S. Lewis inspira bon nombre de ses ouvrages. Si le christianisme reste passablement dilué dans l’ensemble du symbolisme de Narnia, la réputation pieuse du romancier aura déclenché chez les croyants américains un vaste rassemblement autour de la sortie du film. Ce dernier aura même bénéficié d’une tournée de promotion au sein de diverses églises, suivant ainsi le plan marketing de The Passion de Mel Gibson, qui s’était soldé par un succès retentissant au box office. Les lobbies religieux, nouvelle billetterie de Hollywood ? Les chiffres parlent en faveur de la combine…
Aux commandes de la superproduction, Andrew Adamson, jeune spécialiste néo zélandais du truquage au sobriquet peu connu, mais qui compte néanmoins en tête de son CV la co-réalisation des deux Shrek de Dreamworks. Comme un réalisateur néo zélandais ne se sent jamais aussi à l’aise que sur ses terres, l’essentiel du tournage des Chroniques de Narnia fut implanté dans des studios près de Aukland. Des plans enneigés furent cependant tournés en Tchécoslovaquie.
Hormis Tilda Swinton (Constantine, Young Adam) et Jim Broadbent (Moulin Rouge!, le père de Bridget Jones…), très peu de « noms » au générique des Chroniques de Narnia. Les fans de cinéma anglais auront cependant reconnu, sous son déguisement de faune, le jeune acteur écossais James McAvoy qui s’était illustré brillamment en handicapé moteur rebelle dans l’excellent Inside I’m Dancing.
Bingo ! Malgré une prise de risque considérable (180 millions de dollars dépensés en effets numériques, costumes et accessoires, mais aussi promotion mastodonte), le succès est au rendez-vous pour le roi Ashan et ses courtisans. Le film pourrait très bien se rentabiliser sur le sol américain et voir grossir son pécule avec un accueil tout aussi chaleureux sur l’ensemble du marché international. Un grand merci au Père Noël… PETSSSsss-
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