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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Charles Gassot Distribution : UGC Réalisation : Gérard Bitton, Michel Munz Scénario : Gérard Bitton, Michel Munz Montage : Antoine Vareille Photo : Eric Guichard Décors : Françoise Dupertuis, Shashidara Adapa Son : Marc-Antoine Beldent Musique : Michel Munz Costumes : Jacqueline Bouchard Maquillage : Mabi Anzalone Durée : 94 mn
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Le Cactus
France / 2005
14.12.2005
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Alors qu’ils n’étaient encore que scénaristes, le duo Gérard Bitton-Michel Munz avaient attiré l’attention du célèbre producteur Charles Gassot, découvreur de Chatiliez et de quelques autres. Avec La vérité si je mens 1 et 2 (réalisés par Thomas Gilou) et le buzz qui s’en suivit, les deux auteurs n’allaient de toute façon pas passer inaperçu très longtemps. Grâce à Gassot ils purent donc faire leur début en tant que réalisateurs, en 2002, avec la comédie Ah si j’étais riche. Aldo, interprété par Jean-Pierre Darroussin, allait y voir sa vie chamboulée après avoir gagné au lotto. D’après le producteur : « Gérard et Michel sont des gens très travailleurs. Donc très agréables à suivre. Et humainement, ils sont parfaits, ce qui est aussi important. Ils font un travail très précis, très scrupuleux. Ils apportent leur humour, leur travail. Ils respectent le public, ce qui est plutôt rare en ce moment. ».
Bien que la production cinématographique soit de plus en plus collective, il est toujours étonnant de voir deux personnes diriger un film. Pour les acteurs, l’approche semble être très différent du schéma classique. La manière de faire de Bitton et Munz est d’autant plus particulière qu’ils n’occupent pas directement des fonctions complémentaires. Concrètement, les deux hommes dirigent le film, en relais, un jour sur deux. Selon Gérard Bitton : « Ayant écrit ensemble, nous connaissons parfaitement les personnages. Nous avons le même type de réponses, la même sensibilité, même si elles s’expriment un peu différemment sur des nuances. C’est enrichissant. Mais dans l’ensemble, les interlocuteurs ne sont pas déroutés. ».
Axel
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