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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Fox
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Production : Fox 2000 pictures, 20th Century Fox
Distribution : 20th Century Fox
Réalisation : Thomas Bezucha
Scénario : Thomas Bezucha
Montage : Jeffrey Ford
Photo : Jonathan Brown
Décors : Jane Ann Stewart
Son : Jeff Wexler
Musique : Michael Giacchino
Effets spéciaux : Custom Film Effects
Directeur artistique : Timothy TK Kirkpatrick
Durée : 105 mn
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Sarah Jessica Parker : Meredith Morton
Diane Keaton : Sybil Stone
Luke Wilson : Ben Stone
Dermot Mulroney : Everett Stone
Claire Danes : Julie Morton
Rachel McAdams : Amy Stone
Craig T. Nelson : Kelly Stone
Ty Giordano : Thad Stone
Brian White : Patrick Thomas
Paul Schneider : Brad Stevenson
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The Family Stone (Esprit de famille)
USA / 2005
28.12.05
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De toutes les comédies de Noël, la moins coûteuse et la moins attendue est celle qui rapporte le plus durant les fêtes aux USA. The Family Stone, Stone étant à la fois le patronyme de la famille et la traduction argotique de "shootée", n'a pas dépensé beaucoup de dollars (18 millions de $) et a déjà ramassé le double, bénéficiant d'un bon bouche à oreille. Avec une nomination aux Golden Globes pour Sarah Jessica Parker (qui avait déjà joué avec Diane Keaton dans The First Wives Club il y a dix ans), le film paraît un cadeau inespéré pour les protagonistes. Pourtant le producteur, Michael London, a l'habitude des succès surprise avec des films indépendants remarqués, comme Thirteen, Sideways. Mais ses essais dans la comédie (40 jours, 40 nuits, Le Gourou et les femmes) avaient échoué.
Il peut remercier le réalisateur/scénariste et donc auteur Thomas Bezucha. Ancien créatif dans le prêt-à-porter (Polo Ralph Lauren), il fut vite étiqueté espoir du cinéma américain avec son premier film, Big Eden en 2000. Le film a régalé les festivals gays et lesbiens en son temps, récoltant à peu près tous les prix du public, et une nomination en meilleur film aux Oscars "homos", les Glaad. Le scénariste n'aurait donc du avoir aucun mal à convaincre un producteur pour cette histoire de fous autour d'un sapin de Noël, après avoir dépeint la chronique insolite d'une bourgade du Montana. Autant s'attaquer aux valeurs traditionnelles jusqu'au bout tandis que la polémique enfle sur le terme à employer aux USA : Merry Christmas ou Happy Holidays?
Mais voilà il a eu toutes les difficultés du monde à faire financer ce script : pensez que parler de l'adoption d'un gamin par les gays est inconcevable! En ayant l'accord de Diane Keaton, tout juste auréolée de son come back avec Tout peut arriver et de Sarah Jessica Parker, qui faisait ici sa première apparition post Sex & the City, le projet fut sur les rails. Casting pas pingre d'ailleurs : Claire Danes (Romeo + Juliet), Dermot Mulroney (Le mariage de mon meilleur ami), Luke Wilson (La famille Tenenbaum), Rachel McAdams (Serial Noceurs), Craig T. Nelson (la voix de Bob Paar dans Les Indestructibles), Brian J. White (star du foot), Paul Schneider (Elizabethtown)...
A cause d'une affiche particulièrement laide et de vedettes connues surtout des cinéphiles ou cinévores, pas sûr que le film rencontre le grand public en France. Pourtant en ces temps de fête c'est le divertissement "formaté" le plus agréable, celui qui rappelle les comédies des années 30 et 40. Toujours mieux que le Besson.
vincy
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