Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


SND  

Production : Philippe Rousselet, Andrew Niccol, Nicolas Cage
Distribution : SND
Réalisation : Andrew Niccol
Scénario : Andrew Niccol
Montage : Zach Staenberg
Photo : Amir Mokri
Décors : Jean Vincent Puzos
Son : Tod Maitland
Musique : Antonio Pinto
Maquillage : Sue Michael
Durée : 122 mn
 

Nicolas Cage : Yuri Orlov
Bridget Moynahan : Ava Fontaine
Jared Leto : Vitaly Orlov
Ethan Hawke : Jack Valentine
Ian Holm : Simeon Weisz
 

site officiel us
 
 
Lord of War


USA / 2005

04.01.06
 

Le scénariste et réalisateur Andrew Niccol a créé le personnage de Yuri Orlov, un trafiquant d'armes à qui ses activités ont valu le surnom de « Seigneur de la guerre ». Personnage fictif, Yuri a néanmoins été inspiré par cinq trafiquants qui eux, existent réellement. Pour Niccol, au-delà de l'aspect pamphlétaire, cette histoire est aussi une étude de caractère, l'occasion d'explorer les aspects les plus sombres et les plus paradoxaux de la nature humaine.




Si le personnage de Yuri est imaginaire, les événements décrits dans le film ne le sont pas. Andrew Niccol précise : « Presque tous les événements du film ont un précédent réel. Des hélicoptères militaires ont bien été vendus comme des engins destinés à des interventions de secours, des trafiquants d'armes ont bien changé les noms et paramètres d'enregistrement de leurs navires une fois en mer, un célèbre trafiquant d'armes a été libéré des prisons américaines après des pressions mystérieuses, des stocks d'armements militaires soviétiques ont été pillés après la chute de l'U.R.S.S... Tout cela est avéré. »
Chaque jour dans le monde, ce sont plus de 3.000.000.000 de munitions qui sont fabriquées. Seules 10 % sont affectées à des stocks ou à des opérations officielles. Les autres sont vendues par des circuits plus ou moins licites...
Le fait que le film aborde un sujet dont les gouvernements ne sont pas fiers a beaucoup compliqué sa réalisation. Andrew Niccol raconte : « Nous avons eu du mal à trouver le financement du projet. Parce que nous ne cachons pas le rôle des Etats-Unis dans les ventes d'armes, le film soulevait trop de controverse. Trouver un financement aux U.S.A. a été d'autant plus difficile que nous avons soumis le scénario une semaine avant le début du conflit en Irak... »
Ce sont finalement différents investisseurs étrangers, comme le producteur français Philippe Rousselet, qui ont eu le courage de parier sur la valeur du. Il explique : «C'est une histoire forte, avec des personnages fascinants, et Andrew a déjà prouvé qu'il savait allier des contextes originaux à des destinées intimistes. Il est rare de découvrir un scénario de cette qualité. »
Andrew Niccol, d’origine néo-zélandaise, écrit et réalise son premier long-métrage en 1997. Bienvenu à Gattaca le propulse tout de suite parmi les gens qui comptent à Hollywood. Il s’imposera ensuite en tant que scénariste de poids avec des histoires telles que The Truman Show (Peter Weir) et Le Terminal (Spielberg). Entre temps, il réalise un deuxième film de science fiction qui confronte Al Pacino, dans le rôle d’un metteur en scène, confronté à une actrice virtuelle : S1mone (2002).
 
axel (et DP)
 
 
 
 

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