Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


EuropaCorp.  

Production : Brian Cook, Michael Fitzgerald, Europacorp
Distribution : Europacorp
Réalisation : Brian Cook
Scénario : Anthony Frewin
Montage : Alan Strachan
Photo : Howard Atherton
Décors : Crispian Sallis
Musique : Bryan Adams
Durée : 87 mn
 

John Malkovich : Alan Conway
Jim Davidson : Lee Pratt
Marc Warren : Hud
Nick Barber : Denzil
Marisa Berenson : Alix Rich
Tom Allen : Charles
Angus Barnett : Ace
 

site officiel
stanley kubrick
 
 
Colour me Kubrick (Appelez-moi Kubrick)


/ 2005

04.01.06
 

Alors que Stanley Kubrick était en train de tourner son dernier film, Eyes Wide Shut, un certain Alan Conway, vécu plusieurs mois dans la peau du réalisateur, passant ainsi quelques bon moments en société. Sans pour autant lui ressembler le moins du monde, malgré un accent américain mal imité et une homosexualité extravertie que l’on ne connaissait pas à Kubrick, il parvint à convaincre pratiquement tous ceux à qui il fit ce mensonge. Lorsqu’il fut prit, ce fait divers fut copieusement médiatisé.

Le livre Bye Bye Bahia


Depuis qu'il avait emménagé en Angleterre (par peur d'un conflit entre les USA et la Russie selon certains), Stanley Kubrick quittait très peu la petite ville de St Albans où il avait élu domicile avec sa famille. Il refusait en particulier de prendre l'avion, donc par extension de retourner aux USA. Il sortait très peu, ce qui autorisait Alan Conway à jouer sur ce statut de reclus qu'avait Kubrick. La plupart des gens ne savaient pas à quoi ressemblait le metteur en scène, ce qui facilitait les escroqueries du faussaire.
Les spéculations les plus folles sur les raisons de son exil et sur son mode de vie au manoir familial n'avaient en fait pas lieu d'être. Ainsi expliquait-il très simplement son choix : « Comme je suis metteur en scène, je dois vivre dans un centre de production parlant anglais, soit Los Angeles, soit New York, soit Londres. J'aime New York, mais ses capacités de tournage sont inférieures à Londres, Hollywood est mieux, mais je n'ai pas envie d'y vivre, j'aime bien être loin de tous les gens bidons de Hollywood ».
Brian Cook, le réalisateur de Appelez-moi Kubrick fut le premier assistant de l’illustre cinéaste, sur trois de ses films : Barry Lindon (1975), Shinning (1980) et Eyes Wide Shut (1999).
 
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