Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


Gaumont  

Production : Gaumont, Columbia Pictures films production France, EFVE films, Kairos, TF1 films
Distribution : Gaumont Columbia TriStar
Réalisation : Francis Veber
Scénario : Francis Veber
Montage : Georges Klotz
Photo : Robert Fraisse
Décors : Dominique André
Son : Bernard Bats, Thomas Desjonqueres, Gérard Lamps
Musique : Alexandre Desplat
Durée : 85 mn
 

Gad Elmaleh : François Pignon
Alice Taglioni : Elena
Daniel Auteuil : Levasseur
Kristin Scott Thomas : Christine
Richard Berry : Maître Foix
Virginie Ledoyen : Emilie
Dany Boon : Richard
Michel Jonasz : André
Michel Aumont : le médecin
Noémie Lenoir : un top model
 

site officiel
dossier : mode et cinéma
les pignon et les perrin
 
 
La doublure


France / 2006

29.03.06
 

Faiseur de hits - même le précédent, Tais-toi, pourtant assez mauvais, avait attiré 3 millions de spectateurs, Francis Veber est l'un des rares cinéastes français à être resté populaire depuis les années 70. En utilisant avec constance l'un de ses héros, François Pignon (incarné par Jacques Brel, Pierre Richard, Jacques Villeret et Daniel Auteuil), Veber est parvenu à fidéliser sans trop lasser. "Gad est un très bon Pignon. Ce n'est pas Pignon qui fait les effets, ce sont les autres. Pignon est comme ces boxeurs qui boxent en contre. À la fin du combat, il gagne, mais il a pris beaucoup de coups." A savoir qu'il ne faut pas confondre Pignon avec Perrin (personnage créé par Veber en tant que scénariste pour Pierre Richard et repris par Dewaere, Marrielle et Bruel).

Le livre Bye Bye Bahia


"La rencontre entre un interprète et un texte est la plus belle aventure qui puisse arriver à un auteur." explique le réalisateur. Par ailleurs, "si votre film est écrit dans son rythme, vous n'aurez pas besoin de rattraper quoique ce soit au tournage ou au montage! Un film idéal, c'est un film qui doit faire 1h30 et dont le premier montage fait 1h32. Ce qui vous oblige à rabioter 2 minutes pour accélérer le rythme sans qu'il y ait gâchis de pellicule." La recette Veber c'est donc un bon script et un casting idéal. Parmi les nouveaux venus, Dany Boon, "notre futur Bourvil, récemment nommé aux Césars pour son personnage touchant dans Joyeux Noël, et Alice Taglioni, "qui ressemble une jeune Candice Bergen", habituée aux succès (le dernier étant Les chevaliers du ciel).
Parlant de succès, l'auteur/cinéaste a son opinion : "il y a un moment où vous vous rendez compte que vous ne travaillez plus pour l'argent, mais pour avoir un succès. C'est une drogue le succès. Et si tout à coup vous faîtes un bide, vous avez l'impression d'avoir trahi tout le monde, y compris vous-même." Ses plus gros flops ont malgré tout de jolis chiffres : Tais-toi (2002), Le jaguar (2,4 millions d'entrées en 1996) et Le jouet (1,3 millions d'entrées en 1976) sont les seuls à ne pas avoir franchi la barre des 4 millions de spectateurs. "C'est d'ailleurs le message que je transmets à la critique : ne soyez pas trop méchants avec les gens qui ont fait un mauvais films, ils ne l'ont pas fait exprès!" Oui mais le public le fait payer...
La doublure sort quand sa pièce L'emmerdeur (avec Richard Berry et Patrick Timsit) quitte l'affiche du Théâtre de la Porte Saint-Martin, après 150 représentations remplies. Il y a donc peu de risques que la marque Francis Veber / François Pignon se plante. Et si c'est le cas, ce ne sera pas de la faute de la critiques (qui a toujours fait la moue sur les films du monsieur), ni du joli défilé Chanel (avec Karl Lagerfeld en star), ni de la belle Noémie Lenoir (en guest), ni même de la musique d'Alexandre Desplat (désormais courtisé par Hollywood, comme pour Syriana); non ce sera la faute à l'affiche, sans aucun doute la plus hideuse de ces dernières années pour une production de cet ampleur. Que font les agents et les responsables de la communication???
 
vincy
 
 
 
 

haut