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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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(c) Metropolitan Filmexport
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Production : Nu Image Distribution : Metropolitan Filmexport Réalisation : Richard Donner Scénario : Richard Wenk Montage : Steven Mirkovich Photo : Glen Mc Pherson Décors : Arv Greywal, Steve Shewchuk Son : George Simpson Musique : Klaus Baldet Effets spéciaux : LairdFX, MR. X Inc. Costumes : Vicki Graef Maquillage : Patricia Regan Directeur artistique : Brandt Gordon Durée : 101 mn
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Bruce Willis : Jack Mosley
Mos Def : Eddie Bunker
David Morse : Frank Nugent
Jenna Stern : Diane Mosley
Casey Sander : Cpt Gruber
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16 Blocks (16 Blocs)
USA / 2006
05.04.06
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En vingt films, Richard Donner aura offert à Hollywood quelques-uns de ses plus
grands succès, à commencer par l’adaptation en 1976 de « La malédiction » dont
un remake sortira en juin, « Superman », avec là-aussi une nouvelle version en
juillet signée Brian Singer, et la tétralogie des « Armes fatales ». Comédien, il
débute sa carrière auprès du black-listé Martin Ritt dans un téléfilm avant que ce
dernier ne lui fasse comprendre qu’avec un caractère dirigiste comme le sien, il
serait mieux derrière la caméra, Et donc devenir dans un premier temps son
assistant. Puis réalisateur sur des séries mémorables tels « Au nom de la loi », «
La quatrième dimension », « Le fugitif », « Des agents très spéciaux » ou encore «
Kojak ». En 1961 il dirige Charles Bronson pour son premier long-métrage, « X
-15 », puis « Sel, poivre et dynamite » en 1968. Eclectique, il accepte les
commandes les plus improbables tel le remake du « Jouet » de Weber avec
Richard Pryor en Pierre Richard en 1982 ou le très raté « Prisonnier du temps » en
2003 d’après le roman homonyme de Michael Crichton. Sur l’un de ses plus
beaux films – et sans aucun doute le plus personnel – « Ladyhawk : la femme de
la nuit » avec Michelle Pfeiffer et Rutger Hauer, il rencontre celle qui allait devenir
à la fois son épouse et sa productrice exécutive attitrée, Lauren Shuler. C’est elle
qu’il interpelle lorsque Richard Wenk vient lui présenter le scénario de « 16 blocs
». Le sujet l’emballe au point qu’il souhaite le réaliser. Wenk n’a pas cependant à
son actif du chef-d’œuvre à revendre dans son C.V. Réalisateur de « Wishcraft », «
Vamp » et autre « Attack of the 5ft.2 women », sans Donner et Willis, il est fort à
parier que son bébé se serait rapidement retrouvé au mieux sur les étagères des
vidéo-clubs, sinon les tiroirs fermés à double-tour des studios. Mais voilà, Willis
y reconnaît là un personnage qu’il manie sans nul autre tout en pouvant en
rejouer la gamme sur un ton plus dramatique. Il se prépare au rôle en
accompagnant des patrouilles de flics dans Brooklyn, arrête la muscu, et se fait
vaporiser de la vapeur de mentol avant chaque prise afin de simuler l’injection de
sang dans les yeux de l’alcoolique en bout de course. Pour ne jamais oublier qu’il
doit boiter, Bruce va jusqu’à marcher avec une pierre dans sa chaussure !
En bon buddy-movie qui se respecte, il faut un black à Willis. Et si possible un
rappeur comme le souhaite la tendance. Mos Def est plus à propos celui qui aura
réhabilité le hip-hop, ancien collaborateur du fameux groupe « De la soul » et
récemment cité au Grammy Award de la meilleure prestation urbaine. Il fera
l’affaire.
L’action du film étant censée se situer en temps réel, il est décidé de le tourner
en grande partie dans l’ordre chronologique. Il faut maintenant s’imaginer un
New-Tork reconstitué à Toronto, avec deux semaines de retakes à Manhattan, et
au montage et à la lumière redonner une cohérence graphique et météorologique
à l’affaire ! Ah, le miracle de l’étalonnage numérique !.. Arnaud
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