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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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TFM
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Production : Manuel Munz Distribution : TFM Réalisation : Jérôme Cornuau Scénario : Xavier Dorison, Fabien Nury Montage : Brian Schmitt Photo : Stéphane Cami Décors : Jean-Luc Raoul Son : Eric Devulder Musique : Olivier Florio Effets spéciaux : Georges Demetrau, Mikros Image Maquillage : Catherine George Durée : 125 mn
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Les Brigades du Tigre
France / 2006
12.04.2006
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Fascinés, souvent effrayés par l'atmosphère unique de la série crée en 1974, par l’auteur, interprète et créateur passionné d’Histoire Claude Desailly, les enfants des seventies seront ravis de retrouver les célèbres « mobilards » des « Brigades du tigre ». Jean Dujardin, Lorant Deutch ou Vincent Perez, un temps pressentis, voire approchés pour les incarner, ont finalement laissé leur place à un quatuor d'acteurs qui montent, chacun dans leur genre. Clovis Cornillac continue de s'installer curieusement en taulier du cinéma français, enchaînant désormais les premiers rôles. Edouard Baer, admiré de tous sauf du grand public, continue cependant sa progression vers le statut de bankable. Enfin, Olivier Gourmet, excellent et sans doute promis à une nouvelle carrière, pour un de ses premiers rôles dans un film populaire et Stefano Accorsi, superstar de l'autre coté des Alpes qui réussit sa première apparition en France. Sans oublier Jacques Gamblin (qui collabore pour la deuxième fois avec Jérôme Cornuau après Dissonances en 2003), Gérard Jugnot, Thierry Frémont, Léa Druker, et, bien sûr, Diane Krugger. Après Joyeux Noël et Franckie les temps restent fastes pour la comédienne. Confidences du cinéaste: « Je la connaissais moins bien. J’avais mis beaucoup d’espoir en elle et j’avoue que son travail a été au-delà de mes espérances. C’est la personne qu’il fallait, elle a un côté héroïne hitchcockienne dans la plastique, un peu froide. Mais en même temps, on a réussi à amener beaucoup d’humanité et de fragilité. Elle a construit un personnage très beau. ». Rien que ça!
36 x 52’’, 6 saisons, 9 ans de Tv : adaptations?
Commissaire Valentin, Inspecteur Terrasson, Inspecteur Pujol…
« Les brigades du tigre » : une de ces séries culte des années 70. Première diffusion en décembre 1974, sur Antenne 2 : toute la belle époque de nos petits écrans que ces Brigades Mobiles, rappelons-le dans les faits crées par Clemenceau (ministre de l’intérieur dès 1906). L’aventure ira jusqu’à conception des « Nouvelles Brigades du Tigre » sur les deux dernière saisons, quant à elles transposées dans l’après-guerre. « La série, c’était vraiment un bon souvenir de môme », nous confie le producteur Manuel Munz. « Pour moi, ‘Les Brigades du Tigre’, c’était une musique, une époque, le mélange de l’Histoire et des enquêtes, tout ça avec des personnages forts. C’était aussi les vieilles bagnoles, les moustaches, le sport et un charme que j’avais envie de retrouver ! Alors quand on m’a parlé du projet de l’adaptation au cinéma qui cherchait repreneur, je n’ai pas hésité, j’ai racheté le scénario, les droits et proposé au réalisateur de poursuivre son travail. ». Un producteur et deux scénaristes fervent clients de la série... De son côté Jérôme Cornuau la connaissait toutefois moins. « Pendant tout le travail sur le film, on a fait très attention à préserver le souvenir que les gens ont gardé de la série, tout en faisant un film très contemporain. » nous rapporte le réalisateur qui n’hésite à classer son film « cinéma de genre ». « C’est un film policier, qui respecte les codes narratifs du genre, mais progressivement le film bascule vers une histoire plus romanesque. J'ai surtout voulu faire un film populaire, divertissant, et en même temps personnel. ». C’est tout le mal qu’on lui souhaite. Avec telle histoire, tel casting, tels précédents télévisuels, gages de succès et ce coquet budget de 17 millions d’euros, accordons-nous à dire qu’il y avait de quoi marquer le film d’une toute nouvelle empreinte. Celle qui dépasserait de loin de ses ex Bouge! et Folle d’elle. Ah! Ces pistes croisées et toiles romanesques à pièges!
axel (et sabrina)
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